01-05-2024 12:33 - Mauritanie : une alliance de candidats dénonce la manipulation des parrainages

Mauritanie : une alliance de candidats dénonce la manipulation des parrainages

Nouakchott Times - Neuf (9) candidats à l’élection présidentielle du 29 juin 2024, constitués en alliance, dénoncent « la manipulation des parrainages » par le président en exercice et candidat à sa propre succession, Mohamed Cheikh El Ghazouani, à travers une déclaration lue lundi soir, par Nouakchott Times.

Le document alerte sur la « gravité » d’une situation par laquelle « le président sortant, contrôle les parrainages, avec le recours aux méthodes d’intimidation, en ciblant et en sélectionnant ses adversaires, confisquant ainsi les droits inaliénables des maires et des conseillers municipaux, dans un contexte de rejet du pouvoir en place par les populations ».

La déclare attire l’attention de l’opinion nationale et internationale, sur les dangers d’une manœuvre visant à mobiliser les électeurs sur « des bases claniques, tribales, sectaires et ethniques » en faveur du candidat du pouvoir sortant.

En Mauritanie, le parrainage de 100 élus municipaux, originaires de 8 huit régions différentes, est une des conditions de validité d’une candidature à une élection présidentielle.

Les candidats signataires de cette déclaration sont : Mohamed ould Abdel Aziz, Biram Dah Abeid, Ahmed Haroune, Nourrfedine Mohamed, Outama Soumaré, Sadva Cheikh El Houssein, Ba Mamadou Bocar, Moussa Bocar Mohamed dit Guelogal, Ba Ahmed Samba Abdallahi.

Amadou Seck





Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


Commentaires : 3
Lus : 1423

Postez un commentaire

Charte des commentaires

A lire avant de commenter! Quelques dispositions pour rendre les débats passionnants sur Cridem :

Commentez pour enrichir : Le but des commentaires est d'instaurer des échanges enrichissants à partir des articles publiés sur Cridem.

Respectez vos interlocuteurs : Pour assurer des débats de qualité, un maître-mot: le respect des participants. Donnez à chacun le droit d'être en désaccord avec vous. Appuyez vos réponses sur des faits et des arguments, non sur des invectives.

Contenus illicites : Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes ou antisémites, diffamatoires ou injurieux, divulguant des informations relatives à la vie privée d'une personne, utilisant des oeuvres protégées par les droits d'auteur (textes, photos, vidéos...).

Cridem se réserve le droit de ne pas valider tout commentaire susceptible de contrevenir à la loi, ainsi que tout commentaire hors-sujet, promotionnel ou grossier. Merci pour votre participation à Cridem!

Les commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité.

Identification

Pour poster un commentaire il faut être membre .

Si vous avez déjà un accès membre .
Veuillez vous identifier sur la page d'accueil en haut à droite dans la partie IDENTIFICATION ou bien Cliquez ICI .

Vous n'êtes pas membre . Vous pouvez vous enregistrer gratuitement en Cliquant ICI .

En étant membre vous accèderez à TOUS les espaces de CRIDEM sans aucune restriction .

Commentaires (3)

  • activiobservat (H) 01/05/2024 14:44 X

    Diaspora-- Biram Oul Dah doit savoir qu’il est différent des autres hommes politiques qui se sont créés et affirmés par leurs propres efforts personnels, comme Boidiel, Sar Ibrahima, Kadiata, El-id Mohameden M'Barek, Jamil Mansour, Mesaoud, Oul Maouloud et d’autres. Biram Oul Dah doit savoir qu'il est une création de l'État, faite par le régime et les services de renseignement au temps de l'ancien président Oul Abdel Aziz, qui faisaient entrer et sortir Biram de prison pour tromper les partenaires internationaux et pour que ces derniers lui accordent des prix et des distinctions. Les partenaires internationaux comprennent bien ce faux jeu, ils s’en accommodent dans leur propre intérêt quand ils en ont besoin et ils l’ignorent quand ils n’en ont pas besoin, exactement comme font les autorités en place en Mauritanie, elles utilisent Biram quand elles en ont besoin et elles l’ignorent quand elles n’en ont pas besoin, et malheureusement pour Biram, dans la présente élection présidentielle, les autorités en place ne semblent pas avoir besoin de lui pour meubler la campagne avec un faux opposant. En effet le régime du Président Ghazouani a un consensus d’acceptation au niveau national et international et n’a pas besoin de gens du genre de Biram. Maintenant Biram veut se comparer à Sonko au Sénégal. Mais Biram ne doit pas être rêveur et naïf. Sonko n’était pas fabriqué de toutes pièces par les Pouvoirs en place au Sénégal, il était un vrai opposant, un opposant politique qui n’utilise pas d’autres cartes ethniques ou de faux militantisme de droits de l’homme, alors que Biram est un pur produit fabriqué par les Pouvoirs en place. Biram a certes des qualités, éloquent, une grande culture en français, arabe, islam...mais il doit savoir qu'il est encore loin d'atteindre le niveau et la crédibilité de Sonko, et encore plus loin encore d'atteidre le niveau de Oul Maouloud.

  • activiobservat (H) 01/05/2024 14:43 X

    Le scandale de Biram en 2014 est que c'est le régime de l'ex président Ould Abdel Aziz et ses services de renseignement qui ont aidé Biram à faire sa candidature comme opposant, ils ont contrefait en sa faveur les signatures et les recommandations des élus locaux pour appuyer sa candidature, puis ont falsifié les résultats des élections et lui ont donné la deuxième place devant Boidiel Ould Houmeid.

    Tous les candidats aux élections ont bien sûr besoin nécessairement de recommandations d’élus locaux pour leurs dossiers de candidature. Les candidats comme Ahmed Ould Daddah, Messaoud, Ould Mouloud, Ould Boubacar et d'autres sont allés eux-mêmes ou leurs partisans se rendent chez les maires et les conseillers, recueillent leurs signatures, et il est d'usage que ces maires ou conseillers accordent ces recommandations par souci d'éthique politique, mais les recommandations et les signatures accordées à Biram en 2014 étaient différentes, car le régime avait fabriqué la candidature de Biram de toutes pièces, en mettant Biram en prison et à l'en sortir dans le but de le valoriser et le promouvoir, puis c'est le régime qui a collecté des signatures et des recommandations pour cela dans une pièce sombre et une cuisine de renseignement, et même les maires et les conseillers dont les signatures apparaissaient, un grand nombre d'entre eux sont sortis et ont annoncé ouvertement dans les médias qu'ils n'avaient pas signé pour Biram et ne lui avaient pas donné de recommandations, et d'autres ont déclaré que le parti au pouvoir leur a demandé des signatures en blanc sur des papiers vierges qu'ils pensaient être pour le candidat du pouvoir Oul Abdel Aziz, et ils ne savaient pas que c'était destiné à aider Biram.

    Maintenant Biram veut se comparer à Sonko au Sénégal. Mais Biram ne doit pas être rêveur et naïf. Sonko n’était pas fabriqué de toutes pièces par les Pouvoirs en place au Sénégal, il était un vrai opposant, un opposant politique qui n’utilise pas d’autres cartes ethniques ou de faux militantisme de droits de l’homme, alors que Biram est un pur produit fabriqué par les Pouvoirs en place qui l’ont fait entrer et sortir de prison pour tromper les partenaires internationaux et pour que ces derniers lui accordent des prix et des distinctions.

    Les partenaires internationaux comprennent bien ce faux jeu, ils s’en accommodent dans leur propre intérêt quand ils en ont besoin et ils l’ignorent quand ils n’en ont pas besoin, exactement comme font les autorités en place en Mauritanie, elles utilisent Biram quand elles en ont besoin et elles l’ignorent quand elles n’en ont pas besoin, et malheureusement pour Biram, dans la présente élection présidentielle, les autorités en place ne semblent pas avoir besoin de lui pour meubler la campagne avec un faux opposant. En effet le régime du Président Ghazouani a un consensus d’acceptation au niveau national et international et n’a pas besoin de gens du genre de Biram.

    Biram a certes des qualités, éloquent, une grande culture en français, arabe, islam...mais il doit savoir qu'il est encore loin d'atteindre le niveau et la crédibilité de Sonko, et encore plus loin encore d'atteidre le niveau de Oul Maouloud.

  • activiobservat (H) 01/05/2024 14:41 X

    Diaspora---L'audience et la popularité que Biram prétend aujourd'hui avoir, existaient grâce au soutien que l'État lui avait apporté au temps de l’ex président Oul Abdel Aziz, mais cette audience et cette popularité se sont affaiblies et disparaîtront avec la disparition de Oul Abdel Aziz, et les gens se rendent compte que c’est Oul Abdel Aziz qui avait créé Biram à partir de rien et l'a soutenu avec la contrefaçon et la fraude, et ce n'était qu'une petite partie des nombreux actes de gabegie qui ont eu lieu au cours de la décennie de la gabegie.