04-05-2024 14:33 - Faits divers...Faits divers...Faits divers...

Faits divers...Faits divers...Faits divers...

Le Calame - Homicide involontaire au Ksar

Lellou ould Boybou est né en 1986. Il a choisi d’abandonner très tôt ses études pour se lancer dans les petites affaires du secteur informel. Y tissant beaucoup de relations, il s’est fait beaucoup d'amis car il arrange et aime servir tout le monde. Ses clients se comptent par dizaines et il leur fait crédit facilement.

Aussi est-il chéri par tous ceux qui le connaissent. Echrav ould El Yezid est l'un de ses meilleurs copains. Préposé aux douanes, il lui facilite souvent ses transactions. Les deux compères se retrouvent quasiment tous les jours pour jouer aux cartes, le plus souvent chez Ould Boybou.

Il y a quelques jours, Ould El Yezid téléphone à ce dernier pour l’inviter à en jouer une chez lui. « Je ne pourrai malheureusement pas vous rejoindre », s’excuse Lellou, « je suis très occupé ». Mais le douanier insiste et Lellou finit accepter de venir sitôt qu’il le pourra. Le temps passe et s’impatientant, son ami le rappelle à plusieurs reprises.

Ce n’est que tard dans la soirée qu’ils se retrouvent. On s’installe pour la partie. « Je vais jouer contre toi et te battre car tu m'as beaucoup ennuyé aujourd’hui », plaisante Ould Boybou. « Si tu y parviens, je te tirerai une balle », répond tout aussi gouailleur le douanier, dégainant son pistolet qu’il croit vide avant de le poser à côté de lui.

Ould Boybou et son coéquipier battent leurs rivaux à deux reprises. Certain que son arme est déchargée, le douanier tire sur le jeune commerçant. Il restait hélas une balle dans le chargeur. Atteint en pleine poitrine, Lellou s’effondre et meurt aussitôt, tandis qu’Ould Yezid tombe évanoui. Une fois revenu à lui, il ne cessera de pleurer jusqu’à son arrivée à la police où il s’est rendu sans tarder.

Un colporteur grièvement blessé par des malfaiteurs

Quartier Lengat d'Arafat, jeudi 25 Avril vers 21 h, on découvre dans une ruelle un jeune homme inconscient et baignant dans le sang. Une foule se forme aussitôt autour de lui. On remarque qu'il respire encore mais semble en total coma. On informe la police qui dépêche des agents pour évacuer le blessé à l'Hôpital de l'Amitié où il est placé en réanimation.

L’examen clinique révèle qu'il a reçu des coups de couteau en diverses parties du corps. Il s'agirait d'un colporteur qui aurait été attaqué par des bandits pour lui subtiliser sa marchandise et l'argent qu'il avait avec lui. Plusieurs quartiers de cette zone sont effectivement infestés de malfaiteurs.

Suicide à Riyad

Il y a quelques jours au PK 9 de Riyad, une mère de famille croyant son fils parti à la mahadra remarque que la porte des toilettes est fermée. Elle tape plusieurs fois en vain à la porte, avant de jeter un œil à travers une fente de celle-ci… et pousser un grand cri d’effroi ! Un cadavre se balance à la douche !

On accourt pour l'aider à ouvrir la porte et constater le décès de son fils âgé d’à peine quatorze ans. La maman tombe, évanouie. Après le procès-verbal du substitut du procureur, le cadavre a été inhumé au cimetière de Riyad.

On a appris plus tard que l'enfant souffrait des violences que son père infligeait à sa mère, la battant à tort et à travers jusque dans la rue. « Si je ne peux pas lui flanquer une rouste », s’était-il plaint à l'un de ses amis, « je me suiciderai. » C‘est hélas à quoi s’est-il en définitive résolu.

Mosy



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Commentaires (1)

  • Buwuelm (H) 04/05/2024 19:11 X

    Je ne rate presque jamais, les « faits divers » que CRIDEM rapporte. Non pas que je trouve plaisir à lire les histoires qui s’y racontent, mais j’essaye de trouver de possibles erreurs de jugement ou des failles qui pourraient cacher la vérité. Dans les années 90, j’ai été détective privé et mon expérience m’a permis, à travers des enquêtes personnelles, de découvrir que souvent les récits ne reflètent pas la réalité.

    Le Calame que reprend CRIDEM, a déjà fait sa conclusion pour le 1er point. En effet, le titre du premier sujet est : « HOMICIDE INVOLONTAIRE AU KSAR ». À ce que je sache, il n’est fait mention d’aucune enquête policière. Quelles sont les bases sur lesquelles se réfère Mosy, pour écrire que l’acte est INVOLONTAIRE ? Je pense que, quand il s’agit de mort d’homme, la précipitation est à éviter. Seuls les tribunaux sont habilités à livrer des conclusions officielles, même si celles-ci peuvent être remises en question par d’autres juridictions.

    Au sujet du 2ème fait : « UN COLPORTEUR GRIÈVEMENT BLESSÉ PAR DES MALFAITEURS », je pense que ce sont, la naïveté et l’inconscience qui perdent la plupart du temps, les personnes qui ne s’entourent pas d’un minimum de sécurité. Le marchand ambulant qui a été agressé, et à qui je souhaite un prompt rétablissement, s’est laissé approcher, sans se soucier des sales intentions des bandits qui opèrent de préférence, dans les ruelles peu sûres. Certains revendeurs, privilégient les bénéfices à engranger dans la journée, plutôt que leur propre sécurité. Combien de personnes, pour payer de petits achats, sortent un tas de billets de banques, alors que les malfaiteurs qui ne manquent pas, rôdent dans les parages ? C’est cela, prendre un risque inutile.

    Pour le 3ème et dernier titre : « SUICIDE À RIYAD »,

    a) je reviens sur les conclusions hâtives, qui apparemment, ne proviennent pas de la Justice. Nous attendrons le résultat de l’enquête policière qui doit élucider le drame.

    b) S’il s’avère que le père de l’enfant, battait son épouse, la mère de l’enfant (situation qui aurait engendré le suicide), une procédure doit être engagée contre l’homme, pour « violences conjugales ayant occasionné des traumatismes chez un enfant vulnérable ».

    Ce genre de traitements infligés aux femmes et/ou aux enfants, ne doit plus être toléré dans une République qui se respecte. Il faut aussi, tenir compte des droits des AUTRES.