La société chinoise, Poly Hondong Pelagic Fishe, a interrompu ses activités à Nouadhibou dans le nord de la Mauritanie après que l’Etat a suspendu les licences de pêche qu’il lui accordait.

Poly Hondong a fait part de sa décision à l’Inspection régionale du travail et à la Direction maritime dans une correspondance en date du 2 janvier 2013. Une copie de la lettre est parvenue à Alakhbar.

La source qui a révélé l'information affirme que l’Etat reproche à la société de n’avoir pas respecté le cahier de charge, elle n’aurait recruté que 300 personnes sur les 2500 qu’elle avait promises. Elle aurait plusieurs fois violé les clauses de l’accord exposant ses navires à des sanctions.

La même source ajoute que la société s’est concentrée sur la pêche en haute mère au détriment de celle côtière ce qui a réduit ses capacités de production et l'empêchée de recruter le nombre qui était prévu.

Pourtant, en Juin 2011, le ministre mauritanien des Affaires économiques et de Développement, Sidi Ould Tah, dénonçait "une campagne de dénigrement" visant la coopération sino-mauritanienne après la grande polémique suscitée par l'accord de pêche entre le gouvernement et Poly Hondong Pelagic Fisher. (Voir ici)

Il avait, devant le Sénat, accusé des médias électroniques de s'impliquer dans la campagne visant, selon lui, à porter préjudice aux relations économiques entre les deux pays.