06-03-2013 00:40 - Des promesses suffisent –elles pour régler les moult problèmes de l’éducation qui baigne dans des contradictions et de discrimination

Des  promesses suffisent –elles pour régler les moult  problèmes de l’éducation qui baigne dans des contradictions   et de  discrimination

Si les augmentations des primes comme celle de la craie, de l’éloignement et du logement ont constitué l’essentiel des revendications chez certains professeurs et enseignants membres d’organisations syndicales, le volet formation et celui du reclassement sont l’essentiel des revendications pour lésés, à savoir les instituteurs titulaires des diplômes supérieurs.

Pour c es instituteurs l’arbitraire, le favoritisme et le népotisme connus dans le système éducatif depuis l’ère Taya sont de nature à occulter leur problème. car il n'est secret pour personne que d’ instituteurs titulaires des diplômes supérieurs ( DEUG ,Maîtrises) exercent dans d’ établissement du fondamental et au secondaire comme adjoints et /ou comme chargés de cours aux cotés d'autres enseignants qui ne détiennent que le brevet et d'autres diplômes que ceux en leur possession.

D’ailleurs certains parmi eux n’ont subi que quelques jours de formations et d'autres aucune. C’est le cas des contractuels titularisés alors qu’ailleurs un bachelier qui veut devenir instituteur fait trois années à l’ENI.

La titularisation et la sélection des dossiers d’auxiliaires de 1995, les contractuels de 2007 et l’officialisation des contractuels en janvier 2013 suffisent pour illustrer la contradiction existante au niveau de l’éducation nationale.

Laquelle n’est pas sans conséquence pour nos enfants, qui aux yeux de nos gouvernants ne représentent rien du tout. Pour ces derniers des promesses ne suffisent pas pour sortir le système éducatif en agonie et rappellent au Ministre d’état à l’éducation que la promesse est une dette puisqu’il avait promis lors des corrections des examens nationaux la sélection des dossiers des chargés des cours pour ne jamais s’en souvenir .Pire estiment-t-ils que la volonté de les maintenir dans des telles situations ne peut relever que d’injustice. Pour ne pas dire ignorance de notion d’équité.

Craignant de rester dans la même situation, celle de non évolution dans leur carrière, Ils s’interrogent sur l’utilité d’un diplôme pour les responsables de ce département qui pense qu’avec des promesses que tout est fait. Aux moult problèmes de l’éducation nationale sans solution, il faut peut être ajouté leur cas.

Cette catégorie de fonctionnaires pense que le reclassement, soit par test pour une formation ou par sélection de dossiers pour une valorisation de diplômes serait plus bénéfique aux écoliers mauritaniens que de promettre d’indemnités comme celles faite par Mr Bahiya qui relative à l’augmentation de l’indemnité d’éloignement pour une catégorie d’enseignants laissant d’autres dont résolution du cas serait plus rentable pour les fils des pauvres qui suivent dans nos établissements.

Mieux ce serait plus juste et un honneur pour ceux qui pensent mieux faire que les autres venus avant eux La non application du statut applicable au corps enseignant du fondamental dont l’étude est déjà faite sur proposition du Ministre en charge de l’éducation Nationale et de celui de la fonction publique ne peut être qu’une absence de vision claire pour ce département qui devient lieu de refuge des médiocres.

Après quelques semaines de l’organisation des états généraux sur l’éducation au cours desquels aucune mention n’est faite sur leur cas, il faut le dire sans crainte que le Ministre d’état à l’éducation ne fera pas plus que ceux, qui avant lui n’ont jamais pensé à ce cas Les laissés pour compte de l’éducation nationale dénoncent le favoritisme, le népotisme et la volonté d'exclusion dont ils ont souffert et continuent d'en souffrir.

Car soutiennent- ils comment ne pas penser à reclasser un instituteur qui a le Bac plus quatre, qui détient son C AP après avoir été formé pendant neuf mois à l’I N I et titularisé un contractuel qui ne détient que soit le D E U G ou la Maîtrise et qu’ ignore comment sont les couleurs des portes des écoles normales ,donc sans aucune formation et penser à l’équité et au droit des travailleurs ? Ceux qui décident ont-ils pensé s'il est juste de confier la plus part des directions des établissements à des brevetés et autres, promis sans critères alors que les diplômés y exercent étant des adjoints ?

Est-il juste que des instituteurs maitrisards continuent d’être chargés des cours aux cotés des titulaires des mêmes diplômes et quelques fois avec des simples bacheliers ou brevetés dans nos établissements secondaires et prétendre redresser ce secteur agonissant ?

Il est grand temps que nos décideurs et ceux qui les applaudissent comprennent que les vrais freins au système éducatif mauritanien peuvent être régler sans parler et/ou passer par des indemnités et des petites choses sans impact pour l’éducation de nos enfants.

Car si les indemnités servaient à améliorer, celles du Bilinguisme, de la craie, de l’éloignement, du transport, du logement, et du multigrade accordées au fondamental qui viennent s’ajouter à la prime de coordination et celle accordée aux laborantins dans les établissements secondaires allaient pouvoir sauver notre système le plus naufragé du monde.

Au pays de Maw mouskillé et du chi tari ,on parle de concours quand on évoque les cas des instituteurs qui ont le Bac plus quatre ans qui ont subi une année de formation à l’école normale des instituteurs avec une ancienneté en plus du Certificat d’Aptitude Pédagogique ( C A P) alors qu’on titularise comme professeurs ceux qui sont sans aucune formation, pris comme contractuels sur aucune base surtout et aux bacheliers on exige une formation de trois ans à l’E N I ,pis on continue à dire ou à penser qu’on fait bien pour son secteur.

En fin s’il y a équité dans l’attribution des indemnités de transport, de la craie et du logement, point de soucis pour les instituteurs qui possèdent des diplômes supérieurs. Au président Aziz ils demandent s’il ya plus pauvres qui celui ou ceux qui sont victimes d’injustice ? Pour en fin lui dire que penser à cette injustice et la corriger ne serait qu’une question d’honnête et de justice surtout dans une Mauritanie où les aspirations sont sans soucis et à Bahiya ils demandent comment résoudre les problèmes de son département en ne tient pas surtout à ses promesses ?

Ces instituteurs ont –ils le droit de s’interroger si cette équation qui est restée longtemps sans solution pour les décideurs restera –t-elle toujours ? Le changement promis au peuple passe d’abord par penser aux laissés pour compte et en respectant ses engagements, le reste relève des discours populistes.

Signé.Amadou Bocar Ba/Gaynnako
cp/Guidimakha


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Commentaires (1)

  • baroudeur (H) 06/03/2013 08:46 X

    Gaynnako A tampini yimbé avec cet article que tu réchauffes constamment. Le problèmes des instituteurs "diplômé" c'est de n'avoir aucun niveau et d'être des prétentieux qui ne foutent rien de bon dans les écoles. Quand on décide de devenir instituteur l'on doit obligatoirement cesser de mettre en avant les diplômes supérieurs.

    Si ces diplômes, acquis la plupart des cas par des moyens frauduleux (triche, falsification), devaient servir à quelque chose, ils allaient vous ouvrir d'autres horizons que d'être de simples instituteurs.

    Ensuite, je crois qu'il aurait été plus sage de demander la validation du projet de statut des enseignants du fondamental qui prévoit une certaine hiérarchisation du corps : Instituteur, instituteur principal, professeur des écoles, conseillers pédagogique, inspecteur adjoint, inspecteur. Ce projet de statut qui est actuellement entre les mains du gouvernement doit être soumis à l'assemblée pour son entérinement. c'est ce combat qu'il faut mener et non de frimer les lecteurs par vos soi-disant diplômes qui devaient plutôt servir vos élèves du fondamental et non les maintenir dans cet état d'abrutissement qui saute aux yeux de tous. Basta!!!!!!!!!!!