10-10-2013 10:12 - El Mina et Sebkha : Des établissements scolaires occupés par des sinistrés
Le 1 octobre 2013, a été le jour de l’officialisation de la rentrée des classes pour l’année scolaire 2013 -2014, sur toute l’étendue du territoire mauritanien.
Cette rentrée est loin d’être effective à Nouakchott. Depuis les dernières pluies, certaines écoles, notamment de sebkha et d’El Mina sont occupées par les familles sinistrées, à la recherchent d’un endroit pour se mettre à l’abri des eaux de pluies.
Au collège d’El Mina 2, malgré le lancement des inscriptions depuis le 1octobre 2013, et la présence de la majorité des enseignants. Le collège est encore occupé par cinq familles sinistrées venues d’El Mina.
« Sommes là depuis le 1octobre 2013, moi et 90 °/° de enseignants, pour inscrire les élèves. Maintenant, nous voulons que les familles qui occupent les salles de classes partent pour que nous puissions balayer et désinfecter les classes. J’espère que les familles vont partir bientôt, car, le wali nous a promis que ces familles quitterons l’établissement aujourd’hui même » souligne le directeur du collège El Mina 2, Mohamed Cheikh Ould Lebchir.
«Nous sommes cinq familles à occuper le collège depuis plus de trois semaines parce que nos maisons ont été inondées et nous sommes obligés d’occuper les salles de classes car on a pas pu trouver de maisons à louer. Une fois le wali est venu ici, il a promis que nous serons reloger mais jusqu’à la rien » Martèle Youba Guadio.
Les familles qui vivent dans le collège El Mina 2 font face à de nombreux problèmes : sécurité, santé et autres.
«Je suis dans l’établissement depuis trois semaines avec ma famille et Dieu seule sait les conditions dans lesquelles ont vit dans ces salles de classes. La semaine dernière nous avons pris un voleur qui tentait de s’introduire dans les classes, il ya également les moustiques et l’absence d’électricité.
Une femme a donné naissance à des jumeaux dans le collège la semaine dernière. Nous avons besoin urgemment d’aide de la part de l’Etat» raconte Youba Guadio.
En attendant qu’une solution soit trouvée pour toutes ces familles vivant dans les établissements publics à Nouakchott, la mère de Hassan et Houseyny , espère un jour voir ses jumeaux grandir dans la cour une maison.
Mohamed Coulibaly (Stagiaire)