14-04-2014 20:43 - Pour une affaire de terrain, une femme tente d’escroquer sa sœur
Abou Cissé - Une dénommée Amrana était au Parquet de la République il y a quelques jours pour porter plainte contre sa sœur. Amrana et sa mère occupaient chacune un terrain. La mère fut délocalisée vers un terrain à Tarhil, alors qu’Amrana eut la chance de rester sur place. Elle reçut les documents y afférents.
Selon elle, sa sœur, une dame bien nantie, serait venue la voir pour lui demander les papiers de son terrain pour qu’elle lui fasse les démarches pour son abonnement eau et électricité.
De bonne foi, Amrana lui aurait remis les documents. La sœur, accompagnée d’un homme, se serait rendue vers un Imam de mosquée pour qu’il lui fasse une cession de son terrain, en se présentant sous le nom d’Amrana, en faveur de Vlane, elle donna son nom.
Avec ce document, la sœur voulait, selon elle, s’emparer du terrain, qui valait son pesant d’or, eu égard à son bon emplacement. Lorsqu’Amrana avait découverte le subterfuge, elle porta l’affaire devant le Préfet d’Arafat qui l’orienta vers le Cadi. Ce dernier aurait convoqué l’Imam qui aurait établi le document. Ce dernier déclara que c’est son fils qui avait rédigé le document, pas lui.
Convoqué, ce dernier confirma avoir reçu effectivement la visite d’une femme qui s’était présentée sous le nom ‘d’Amrana’ et qui voulait céder le terrain à sa sœur. Lorsque le Cadi lui demanda s’il pouvait identifier la femme parmi l’assistance, où n’étaient présentes que la vraie Amrana et sa mère, il reconnut qu’elle n’était pas parmi l’assistance.
Choquée par cette traîtrise, Amrana qui voulait faire payer à sa sœur sa forfaiture, décida alors de saisir directement le Procureur de la République. Ce dernier à son tour a répercuté le dossier au Cadi d’Arafat pour régler l’affaire à l’amiable.
Au cas où il n’y arrivera pas, il lui reviendra de la traiter. Amrana est une mère divorcée, qui vit grâce à la pension mensuelle que lui verse chaque mois par son ex-mari.
Abou Cissé