21-08-2014 22:13 - Stabilité nationale mise en jeu par la "nouvelle Jeunesse"
Mohamed El Alem - Une "nouvelle jeunesse" divisée et désarçonnée face à un gâteau miroité par un président qui fait de son second mandat, celui de la Jeunesse mais de quelle jeunesse parle t-on ici? Celle qui se "cherche" ou celle qui n'arrive pas à se comprendre sur ses représentants et qui n'a d'autres alternatives pour le pays que les récompenses et "services rendus à la nation" .
Aucune de ces nouvelles jeunesses de circonstance n'a proposé de programme d'avenir ces derniers jours, en dehors d'un hypothétique partage de prébendes ou de récompenses et de constitutions de gouvernements ( monocolore et régionaliste ) qui se suivent pour des desseins apparemment prévisibles, comme si l'alchimie de la constitution du gouvernement est liée aux publications et autres campagnes médiatiques tous azimuts et en ordre dispersés.
Analysons les statistiques pour avoir une idée plus réaliste : la tranche d'âge considérée constitue 28,42% sur le fichier électoral du 21 juin 2014 sur un taux de participation national de 56,56% soit une participation de la jeunesse ne dépassant pas 16,07%, dont les 4/5 ont voté à l'intérieur du pays, ce qui suppose que la paternité politique de ce vote (4/5) est à chercher ailleurs...
En 2009, le taux de participation de la même tranche d'âge était de... 27,53% soit plus de 10%...
Depuis que les élections en Mauritanie existent plus de 35% des électeurs sont abstentionnistes, ce qui suppose que le boycott tant prôné n'aurait pas touché plus de 8% des électeurs en sachant que le président fut élu à hauteur de 56,56% , et la différence ne pourrait être "squattée", distribuée et encore moins utilisée à d'autres fins à défaut de "faims"...pour d'autres appétits avoués ou non.
La victoire électorale est celle du Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz et de tous ses soutiens sans exclusions aucunes.
La jeunesse ayant apporté son lot comme d'ailleurs tous les autres, et déclaré haut et fort que la nouvelle jeunesse est à l'origine de la victoire du président en faisant fi de la jeunesse politique présente et fortement représentée institutionnellement et de tous les autres acteurs et qui sont loin d'être de moindres importances ( partis politiques, sociétés civiles, initiatives, personnalités, porteurs de voix....) relève plus d'une surenchère et d'une cécité apparente que de la réalité politique.
La nouvelle Jeunesse devrait jouer son rôle loin des carcans de la politique et proposer des structures plus fluides où tout le monde s'y retrouve, et où tous les mauritaniens "considérés" trouveront leurs places quelques soient leurs origines, une structure digne et désintéressée pour tous les jeunes de la Mauritanie et pour la Mauritanie.
Les réels représentants des Jeunes sont ailleurs ( même si certains sortent du lot par leurs compétences et leurs sérieux) et c'est justement la nouvelle Jeunesse qui devrait les mettre au devant, et non "nommés" ou "choisi" sur des critères qui ne feront pas l'unanimité au sein de la jeunesse, d'où ces guéguerres de communiqués interposés qui n'honorent pas leurs auteurs et ne rehaussent point le mérite et dénote d'une impatience latente et quelque peu désorientante.
La jeunesse toute la jeunesse constitue l'avenir de notre nation, mais elle doit œuvrer au renforcement de nos acquis, au respect de nos différences, en ayant une vision acceptée par tous les mauritaniens pour un développement durable et harmonieux loin de tout esprit subjectif, partisan et/ou intéressé.
Que vive la Mauritanie Unie Réunie Réconciliée Apaisée Juste Une Plurielle & Indivisible ( murraj-upi)
Mohamed El Alem
Président du murraj-upi
1er vice président du P.U.D. (¨Parti de l'Unité & du Développement )
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