Alakhbar - Classée presque dernière en compétitivité économique mondiale ( 141/144) , Mercredi dernier dans le rapport 2014-2015 du World Economic Forum de Danver (Suisse).

La Mauritanie se doit de revoir toutes les théories économiques dictées de l’extérieur et entretenues par notre technocratie souvent incompétante et servile aux écoles des Restructurations de la Banque Mondiale, elles-mêmes spécialisées dans le développement du sous développement et la pérennité de la dépendance économique de l’Afrique vis à vis de l’extérieur, conformément aux principes de l’Ordre Economique Mondial (OEM) : la Périphérie (PSD) doit financer le développement le Centre (PD).

Avant la Banque Mondiale, mon initiative personnelle de mécanisation de la riziculture ( collectivités et privés) en 1984 à Keur Masséne (par l’aménagement gratuit de 1000 ha aux populations locales), faisant tâche d’huile permettait aux agriculteurs du fleuve de produire le riz paddy à 12 UM/kg en 1986 ( commercialisée au CSA à 18,5UM/kg).

Ce sont les Ajustements Structurels (PAS) de la Banque Mondiale ( que j’ai dénoncés n fois) qui ont rapidement porté le coût du paddy à 120UM/kg par les successives dévaluations de la monnaie et les taxations des intrants et équipements (commercialisé à 100 UM/kg à la SONIMEX).

Aujourd’hui, notre pays peut réduire les coûts de production des produits alimentaires de 70% en réalisant l’autosuffisance du pays et l’exportation en aménageant et exploitant les 100.000 ha de terres du Delta et 200.000 ha de l’Aftout sahel irrigables sans pompage par les 6 milliards de m3/an maîtrisés par les ouvrages vannés de la Digue rive droite que nous déversons dans l’Océan Atlantique ou offrons à l’engraissage des oiseaux migrateurs du Parc de Diawling. Ce projet porteur de 300.000 emplois nouveaux peut être engagé à 5 milliards d’UM..

J’ai n fois demandé à l’Etat de mettre en valeur ses terres (300.000 ha du Delta et Aftout irrigables sans pompage) en riz, sucre, blé, fruitiers , légumes... en commençant par le Delta (100.000 ha).

Cela en prenant un décret en Conseil des Ministres pour transformer le Parc de Diawling en Parc mixte (agriculture inclue)analogue au Parc français de la Camargue où l’Etat français y a aménagé, plané, et offert les semences de riz (Indica) de qualité) sur 30.000 ha aux riziculteurs (en zone salée) dans les années 80 au moment où la Banque Mondiale commençait son fameux programme de restructuration pour la destruction de l’Agriculture en Afrique.....

Dans le Nord-Est, depuis plus d’un mois que je plaide pour deux projets : 1- La réforme de l’Education en Adrar (de type Oughoul El Ouahatt intensif et gratuit) au coût zéro à l’Etat et aux parents d’élèves pour produire un millier de doctorants scientifiques en 5 ans avec une économie ou revalorisation de 70 milliards d’UM/an au Budget de l’Education destructeur de l’avenir de 90% de notre jeunesse qui ne réussissent pas au Bac.

Autant le facteur Homme a été la cause de notre retard, autant, il sera propulsé de notre développement.

2- Le projet de production de 1200.000 palmiers in vitro de palmiers auquel je plaide pour arrêter la marginalisation de l’Adrar ( reconnue par le Président de la république) est générateur de 40.000 emplois nouveaux aux jeunes qui seront producteurs de 100.000 tonnes de dattes (sans compter les cultures du blé et légumes sous palmiers) commercialisables à 100 milliards d’UM, peut être engagé avec un montant de 1 milliard d’UM.

Tous ces projets sortent des sentiers battis de l’extérieur et donnent la priorité à l’innovation donc et au principe de compter d’abord sur nos propres moyens pour promouvoir notre développement.

Ces montants porteurs d’agricultures compétitives au Sud -Ouest et Nord-Est ne constituent pas le 1% de ce que nous déversons généreusement pour intensifier notre dépendance des économies étrangères.

Laquelle dépendance est l’objectif de ceux qui pensent à nos lieux et places notre développement.

Je termine par une question, le nouveau Gouvernement sera-t-il plus attentifs à mes écrits critiques ( largement appréciés par un grand public parce que toujours objectifs et suggestifs d’alternatives porteuses de développement? Je le souhaite vivement