18-09-2014 09:29 - Accusés d’abus sur une mariée mineure, le mari et son ami en prison
Abou Cissé - Même en vacances, le juge des mineurs, Mohamed Chérif Barry ne peut savourer son repos. Le Parquet de la République du tribunal de Nouakchott, l’Empire Islamique des Sables n’accordera pas de liberté provisoire à Sidi Mohamed et Moulaye Boubacar, accusés d’abus illicite sur une fille mineure.
Il s’agit d’une jeune mariée de 14 ans que Sidi Mohamed ne parvenait pas à consommer malgré deux nuits de noce. Son ami, Moulaye aurait avoué à la mère de la mariée que Sidi Mohamed est malade et qu’il n’est pas homme.
Surprise et choquée, la belle-mère aurait proposé à Sidi de l’amener voir un marabout capable de le soigner s’il était envoûté. Sidi ne s’attendait pas à ce que son ami, à qui il avait fait la confidence aille divulguer son impotence à sa belle-mère.
Il aurait ainsi décidé de lui démontrer qu’il ne souffrait d’aucune insuffisance, non sans soupeser la portée du geste qu’il allait commettre. C’est
ainsi que la jeune fille qui l’avait suivi dans la chambre nuptiale fut-elle surprise qu’en plus de son mari, Moulaye Boubacar était là .
Bâillonnée et maintenue, son mari la livra à son ami. La fille rentrera en pleurs chez ses parents pour leur raconter l’ignominie dont elle venait d’être victime. Une plainte fut alors déposée par la famille à la Brigade des Mineurs. Aminétou Mint Mokhtar, Présidente de l’AFCF court en vitesse vers la Brigade dès qu’elle fut informée de l’affaire.
L’expertise médicale confirma le viol. Arrêtés par la police, Sidi Mohamed et son ami Moulaye Boubacar furent déferrés au Parquet de la République auprès du tribunal de Nouakchott, l’Empire Islamique des Sables.
C’était le Mardi 19 Août dernier. Après les avoirs interrogés y compris la victime, le Procureur envoi le dossier au juge des mineurs, qui après les avoirs entendus, délivra un Mandat de dépôt pour les deux hommes. Leurs proches qui ont tout fait pour que la famille retire sa plainte sans succès, chercherait à leur dénicher une liberté provisoire dont le Parquet refuse catégoriquement.
Abou Cissé