Selon L’Expression, un site algérien, les forces de sécurité de l'Armée Nationale Populaire (ANP) d’Algérie ont lancé des investigations intenses sur la trace d'un réseau multinational, composé essentiellement de Tunisiens, Libyens, Mauritaniens, Maliens et Algériens qui s'apprêtaient à accomplir une transaction d'armes destinées aux maquis de l'Algérie via la Tunisie.

Citant le quotidien arabophone algérien El Bilad, L’Expression indique que "les forces de sécurité (algériennes, NDLR) ont réussi à neutraliser un groupe de cinq éléments, actuellement en interrogatoire pour constitution d'un réseau de trafic d'armes et munitions affectées à l'Algérie".

Parallèlement, "des recherches sont déclenchées sur la piste des barons de ce réseau, lequel selon certaines informations est dirigé par un Tunisien qui active sous le pseudonyme d' «El Hadj El Tounsi», au même titre qu'un certain «El Madhoune», tous deux des repris de justice ayant séjourné dans les prisons de la Libye. Ces derniers ont noué des relations étroites avec les réseaux terroristes, principalement au Mali et en Mauritanie", ajoute le site.

Ces terroristes, qui se réclamaient d’AQMI, ont fait allégeance à "Daech", l’État Islamique en Irak et au Levant (EIIL), ancêtre de l’EI (Etat Islamique) dirigé par Abou Bakr al-Baghdadi.

L’Expression révèle que "les investigations ont également permis l'identification de quatre membres du même réseau se trouvant en territoire libyen", précisant que "la transaction d'armes prévue depuis le mois de décembre de l'année dernière a été avortée par les forces de l'ANP, entre Tébessa et Souk Ahras grâce au dispositif sécuritaire dressé par les forces de sécurité, lors de l'opération".

Par Cridem avec L’Expression (Algérie)