04-10-2014 10:12 - Invasion des oiseaux granivores à Ould Yenge: Aliou Silly Sow dénonce le silence du gouvernement

Invasion des oiseaux granivores à Ould Yenge: Aliou Silly Sow dénonce le silence du gouvernement

Le Calame - Aliou silly Sow plus connu sous le nom d’Aliou Sow candidat de l'Alliance Populaire Progressiste (APP) à Ould Yengé a dénoncé, ce vendredi 3 septembre, au Calame, « le silence coupable du gouvernement sur la situation catastrophique de l’hivernage 2014 et la très grave menace de famine qui pèse sur la Mauritanie, de façon générale et sur les populations d’Ould Yengé, de M’Bout et de Kankossa, appelés triangle de pauvreté.»

Pour ce cadre d’APP, « les cultivateurs du département d’Ould Yengé voient aujourd’hui les oiseaux granivores arracher leurs maigres espoirs de récoltes sans aucune réaction de la part des services du ministère du développement rural, aucun effort n’est entrepris pour détruire ces indésirables qui sont en train de compromettre l’espoir des habitants de ces contrées pauvres de la Mauritanie.»

Face à un mauvais hivernage et les conséquences qui pourraient être désastreuses, l’ex candidat d’APP à la députation se dit aussi étonné de l’absence de réaction de la part des partis politiques de l’opposition.

« L’opposition rate encore une fois, l’occasion de dénoncer le silence coupable des autorités sur le sort qui se joue dans la Mauritanie profonde où les populations et leur cheptel sont très menacés de famine et de disparition.»

Cette situation est très paradoxale dans un pays dont le président se vante d’être « président des pauvres », souligne Aliou Silly Sow. « A ce rythme, tous les mauritaniens seront devenus pauvres parce que le gouvernement ne fait rien pour les sortir de pauvreté», fait remarquer ce cadre d’APP.

L’hivernage 2014 est catastrophique, le déficit pluviométrique criant et jusqu’à la fin septembre, le gouvernement n’a annoncé aucune action pour faire face au déficit pluviométrique et à ces conséquences à venir.

Dans certaines parties du pays, les cultivateurs n’ont même pas défait leurs semences, les eaux du fleuve ne sont pas sorties du lit pour aller inonder les plaines du Walo.Il n’y aura donc pas de cultures de décrues. Risque de famine en perspective donc.



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