Abou Cissé - Hossein, Papis dit Rasta et Ishaqh sont des caïds connus des services de police. Ils sont surtout réputés dans les agressions à mains armées, le vol à la sauvette de portables et de sacs à mains, etc.

Ils ont été à plusieurs reprises arrêté par Didi et de ses hommes du CSPJ sous le guide de leur Commissaire. Le récent coup du trio remonte au jour où ils avaient dérobé un sac, malencontreusement abandonné par un homme dans sa voiture.

C’est une vendeuse qui avait vu la scène qui l’avait alerté. Il se précipita vers sa bagnole, mais le sac avait disparu. Il contenait selon lui la somme de 800.000 UM et un pistolet. Il déposa aussitôt une plainte au CSPJ.

A la description que lui avait fournie la vendeuse et qu’il transmit à Didi et à ses hommes, ces derniers reconnurent rapidement le trio, Hossein-Papis-Ishaqh. Ils connaissaient le domicile de Hossein, le chef de la bande et y débarquèrent après avoir bouclé les voies d’accès. Le trio a été épinglé et avec, un sac qui ne sera ouvert qu’au commissariat.

Le plaignant convoqué, vola sans ail au commissariat. Le sac fut alors ouvert en sa présence et du Commissaire. Il y avait dans le sac 650.000 UM et le pistolet. Tandis que le plaignant jurait qu’il manquait 150.000 UM, le trio nia d’abord avant d’avouer qu’ils ont eu le temps de claquer les 150.000 UM.

Une perquisition chez eux ne permit pas aux policiers de retrouver la somme manquante. Sur l’utilisation du pistolet, le plaignant brandit une autorisation de port d’arme qui lui a été délivrée par les services de l’Etat.

Il présentera d’ailleurs le document au Procureur de la République lorsque le dossier fut transmis au Parquet de la République auprès du tribunal de Nouakchott, l’Empire Islamique des Sables. Après les avoirs interrogés y compris le plaignant, le Procureur envoi le dossier au juge d’instruction du 6eme cabinet.

Ce dernier, après les avoirs entendus, envoi le trio en prison. Le plaignant recouvrait son argent et son arme à feu.

Abou Cissé