27-01-2015 13:51 - Constitution d’une mission d’enquête sur les causes de la mutinerie à la prison centrale de Nouakchott

Constitution d’une mission d’enquête sur les causes de la mutinerie à la prison centrale de Nouakchott

Tawary - Une source digne de foi a déclaré dans un entretien avec l'Agence Tawary d'information que le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz aurait demandé aux autorités de constituer une mission d’enquêteurs qui doit faire la lumière sur les causes de la mutinerie de la prison centrale de Nouakchott, qui a eu lieu, le vendredi 23 courant.

Cette jacquerie a occasionné la prise en otage de deux gardes pénitenciers et la libération de quatre prisonniers salafistes. Cette mission doit être composée de quelques éléments des forces armées et de sécurité, précise notre source.

Notons que la mutinerie a duré plus de deux heures d’horloge et elle s’est soldée par plusieurs blessés tant du côté des détenus salafistes que du côté de leurs geôliers. Un évènement qui a inquiété plus d’un et qui a d’ailleurs fait tremblé toute la ville de Nouakchott dans la nuit de vendredi à samedi.

Une source informée qui s’est confiée à un organe de presse local, a déclaré, aujourd’hui, qu’un gendarme en service à l’aéroport international de Nouakchott a été entendu, suite à l’entrée à l’aéroport de Teyib Ould Saleck, l’un des salafistes libérés vendredi passé.

Ce dernier, selon nos informations, était venu accueillir l’un de ses proches qui revenait de l’extérieur.



Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


Commentaires : 2
Lus : 1998

Postez un commentaire

Charte des commentaires

A lire avant de commenter! Quelques dispositions pour rendre les débats passionnants sur Cridem :

Commentez pour enrichir : Le but des commentaires est d'instaurer des échanges enrichissants à partir des articles publiés sur Cridem.

Respectez vos interlocuteurs : Pour assurer des débats de qualité, un maître-mot: le respect des participants. Donnez à chacun le droit d'être en désaccord avec vous. Appuyez vos réponses sur des faits et des arguments, non sur des invectives.

Contenus illicites : Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes ou antisémites, diffamatoires ou injurieux, divulguant des informations relatives à la vie privée d'une personne, utilisant des oeuvres protégées par les droits d'auteur (textes, photos, vidéos...).

Cridem se réserve le droit de ne pas valider tout commentaire susceptible de contrevenir à la loi, ainsi que tout commentaire hors-sujet, promotionnel ou grossier. Merci pour votre participation à Cridem!

Les commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité.

Identification

Pour poster un commentaire il faut être membre .

Si vous avez déjà un accès membre .
Veuillez vous identifier sur la page d'accueil en haut à droite dans la partie IDENTIFICATION ou bien Cliquez ICI .

Vous n'êtes pas membre . Vous pouvez vous enregistrer gratuitement en Cliquant ICI .

En étant membre vous accèderez à TOUS les espaces de CRIDEM sans aucune restriction .

Commentaires (2)

  • bonguide (H) 27/01/2015 16:10 X

    En tout état de cause,il est à souligner que Biram Dah Abeïd et ses compagnons de prison n'ont pas atteint ce paroxysme!!! Avec la gravité de la situation,il est certain qu'une tête ne tomberait,j'allais dire ne serait coupée!!!Où est-ce qu'ils ont trouvé les armes????:voilà la GRANDE QUESTION!!!!!!!!

  • dykrim (H) 27/01/2015 14:49 X

    Lorsque j’ai lu l’article de Ould Omer (La mise à nu du système judiciaire et pénitencier) j’ai trouvé que la sentence de 2 ans d’emprisonnement suite aux charges retenues contre ces salafistes était faible. Notre appareil judiciaire avait montré sa faiblesse depuis sa pronostication de 2 ans contre des gens dont les charges étaient dune extrême lourdeurs, genres de jugement que nous pouvons comprendre s’il y a main basse. Si la justice voulait retenir ces salafistes en prison il y ‘avaient 1000 et 1 moyens de le faire c'est-à-dire obliger un rappel quelques jours avant expiration du de leur délai d’emprisonnement, en stipulant que pour même charges retenues contre eux, la justice renouvelle leurs emprisonnement pour 2 ou 3 ans encore, d’ailleurs il n’est pas tard de le retourner en prison pour outrance à l’autorité sécuritaire de l’état et usage de force pour évasion de la prison. Nous devons quand même saluer tous le courage de ces salafistes qui ont su prendre la brebis par les oreilles pour se faire entendre car chez nous trop et toujours trop.