07-03-2015 22:30 - Plainte pour recouvrement de droit de propriété sur les lots n° 30 et 34 de l’ilot M3 à Nouadhibou Objet des titres foncier n° 361 et 362.

Plainte pour recouvrement de droit de propriété sur les lots n° 30 et 34 de l’ilot M3 à Nouadhibou Objet des titres foncier n° 361 et 362.

Le Calame - A Son Excellence Monsieur le Président de la République

J’ai l’honneur de venir auprès de votre haute bienveillance vous informer que mon père possédait deux lots de terrain situés à l’ilot M3 du plan d’urbanisme de la ville de Nouadhibou. Ces deux lots objet des titres fonciers n° 361 et 362 de 600 m2 chacun en date du 27/02/1986.

Ceux deux lots longtemps convoités par les différentes autorités qui se sont succédées à Nouadhibou en raison de leur position et de la précarité de nos constructions que nous avons fini par démolir à la faveur de l’évolution des constructions devenues de plus en plus lucratives.

Ce que nous avons voulu faire en 1989 avant d’être convoqué par le Waly d’alors pour nous demander de surseoir à cette décision prétextant que l’Etat a décidé d’exproprier l’ensemble des bénéficiaires de la zone pour en construire un Hôpital national comme sous le vocable de l’Hôpital Russe.

La Waly d’alors nous a promis les conditions suivantes jamais tenues :

Que les actes d’expropriation nous seront remis
Que des justes compensations nous seront accordées

Promesses jamais tenues.

Or, ces subterfuges ne servaient qu’à nous faire lâcher prise tout simplement.

A la faveur de la passation de service entre le Waly d’alors et son prédécesseur, nous avons constaté des mouvements douteux avec des complicités notoires avec de grandes figures connues pour leurs très grandes influences (ces temps-ci) de Nouakchott auxquelles nos lots ont été attribués dans des circonstances que Dieu seul sait.

Monsieur le Président,

Je tiens à rappeler ici que nous nous sommes attelés à exposer au nouveau Waly que ces terrains nous appartiennent jusqu’à preuve du contraire et que la Société d’Ehel Ghadde y a commencé des constructions et non une extension de l’Hôpital Russe d’utilité publique comme prétendument déclaré.

En réalité l’Autorité en question devant laquelle notre plainte a été déposée était partie avant d’être juge et essaie par divers artifices sournoisement à intervertir l’appellation de la zone en question avec la zone envoisinante de façon rocambolesque qui a ébahi les topographes de la place.

Désabusés de toutes ces injustices commises à notre égard par les Autorités de Nouadhibou, nous avons porté plainte devant la justice de la place qui a pris un jugement d’arrêt n° 2008/289 du 25/12/2008 suspendant les travaux de construction en attendant les dénouement de cette affaire.

En 2010 le Waly actuel a été saisi par un collectif de propriétaires de la zone M3 par lettre du 10/2/2010 et déchargée à son Secrétariat le 11/2/2010. La seule réponse a été le démarrage des travaux de construction d’Ehel Ghadde. Nous avons saisi de nouveau la justice qui a ordonné l’arrêt des travaux par décision n° 318/2010 du 30/9/2010.

Malgré cette décision de la justice, les travaux ont été accélérés démontrant que sous certains cieux quand l’argent, la parenté et le pouvoir se liguent, les orphelins hommes, femmes et enfants du vieux Ahmed Ould Daha n’ont plus qu’à se confier à la grande puisse d’Allah pour recouvrir leurs droits légitimes spoliés au su et au vu de ces faux justiciers de ce bas Monde.

C’est au bon Dieu que nous implorons et c’est à Lui seul que les yeux pleins de larmes de ces petits orphelins demandent assistance et secours.

Ces orphelins lacent un cri strident non pas de vengeance mais pour empêcher que la parenté, l’autorité et la richesse ne complotent contre la pauvreté, la faiblesse et l’orphelinat comme font aujourd’hui les autorités de Nouadhibou et les grands commerçants de Nouakchott.

Dans l’attente d’une suite favorable, veuillez croire, Monsieur le Président, en l’assurance de notre haute considération.

Abdoullah Ould Daha
Abdoullah Ould Daha Nouadhibou, le 20 Février 2015
Commerçant à Nouadhibou
Tél. 46 00 38 00



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Commentaires (2)

  • touensy1958 (H) 08/03/2015 12:00 X

    je pense que M.Abdallahi o. Daha n'a dit que la verite et que les victimes de cette injustice flagrante qui perdure depuis Mars 1993 sont nombreux .

  • boofo (H) 08/03/2015 10:12 X

    la même chose s'est produite a la sebkha MENDEZ, le gouvernement a saisit les terrains d’honnêtes citoyens qui ont payé des lots a des commerçants, promettant de dédommager les victimes. 15 ans après toujours rien. le terrain en questions a été morcelé en petites parcelles ou une chambre et des latrines ont été construites et données aux pauvres qui habitaient la keba. saisir les biens des pauvres et les donner aux pauvres,pour quel intérêt?