Le Bacomab - où Fonds fiduciaires du Banc d’Arguin et de la biodiversité côtière et marine - a décidé d’accorder des financements aux aires marines protégées de la Mauritanie, en l’occurrence le Parc national du Diawling et le Parc national du Banc d’Arguin - pour un montant global d’environ 70 millions d’ouguiyas au titre de l’année 2015.

L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse animée - ce jeudi 26 mars à Monotel - par les dirigeants du Bacomab ; le directeur -adjoint du Parc national du Banc d’Arguin El Bayé Ould Mohamed Mahmoud ainsi que le directeur du Parc national du Diawling Daf Ould Daf.

Le Bacomab a en outre annoncé qu’il dispose d’un capital de 21 millions d’euros générant des revenus permettant de contribuer au financement durable des aires maritimes protégées et au soutien des populations résidentes.

D’où provient ce fonds ? De l’Etat mauritanien, de la Coopération allemande ; de la Fondation MAVA ; de l’Agence française de développement ; du Fonds français pour l’environnement mondial et de l’Union européenne.

Le Bacomab pour ceux qui le savent pas encore est une fondation de droit anglais. Reconnue comme œuvre de bienfaisance au Royaume-Uni, elle a obtenu un accord de siège lui permettant d’exercer ses activités en Mauritanie, où elle est reconnue d’utilité publique.

Sa bonne volonté suffira-t-elle pour protéger réellement les aires protégées en Mauritanie ? Quoiqu’il en soit pour leur part les populations résidentes estiment que les dégâts causés par l’exploitation pétrolière, gazière, aurifère sur les zones dites protégées sont considérables.

SC

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