Kiffa Info - La photo (ci-contre) du puits creusé par des autochtones est assez parlante pour comprendre le malheur incessant vécu par des dizaines de familles de la localité d’Azouar, relevant de la commune de Hamod, en raison de la grande soif des habitants et des peines considérables rencontrées dans la quête quotidienne du nerf de la vie.

Les femmes se précipitent aux premières lueurs de la matinée vers ces puits forés le long de l’Oued, dans l’espoir de trouver de quoi désaltérer les enfants, même d’une eau polluée qui contraint généralement les usagers à prendre la route des plus proches centres de santé, après des crises de diarrhée et au pire des cas à la suite d’une infection de la gale.

Estimée à 400 familles, la population d’Azouar n’a qu’un rêve pour lequel, elle a frappé en vain à toutes les portes et fait parvenir ses voix à tous les politiques, hakems et maires.

La réponse s’est limitée souvent à des promesses de réalisation de forage et d’organisation de prospections urgentes qui n’ont jamais vu le jour.

Les efforts de la municipalité pour alléger les souffrances des villageois se sont limités à la réalisation inachevée d’un forage, qui s’est transformé par la suite en dépotoir d’ordures, aux côtés dangereusement effondrés, exposant la vie des habitants et des bêtes à des risques élevés.

C’est d’autant vrai que le puits est situé en face de l’école, sur les pistes de la transhumance.

Traduit de l’Arabe par Cridem