Mohamed Abdellahi Abbe - Nous sommes vendredi 10 avril 2015. Café Tunisie. Il fait chaud et j’arrive à 16h15mn. Un peu en retard. Objectif : assister à un débat. C’est une courte conversation à bâtons rompus. Moi le mauritanien en face d’une délégation capverdienne.

A côté, il y avait des amis du Club des jeunes journalistes (le CJJ). Certains semblent déjà membres du réseau des journalistes de l’environnement en Mauritanie (le REJEM). Je vois, j’écoute et je contemple pour la première fois des gens venus du Cap-Vert. Des journalistes et activistes.

Ils veulent découvrir notre paysage médiatique et la présence de la cause environnementale. Ils essayent de communiquer en Français. Mais parfois ils optent pour le portugais. Notre ami Jorge assure parfois la traduction. Sincèrement ce débat a suscité en moi une curiosité de découvrir ce pays ami et voisin. Un pays stable et considéré comme une démocratie modèle pour la sous-région.

Je me suis souvenu du militant anticolonialiste Amílcar Cabral. Son tournoi a été un bon souvenir pour les fans du foot ! Les Mourabitounes de Ibrahim Ould Malha ont failli le remporter devant la Sierra Leone quand j’étais encore un petit enfant. Amílcar Cabral…quelle symphonie panafricaniste!

Mais revenons à nos moutons ! Composée de trois personnes, la délégation capverdienne nous a parlé en fait de l’importance de l’écologie. Nous nous sommes mis d’accord sur la nécessité de coordonner les efforts pour préserver notre environnement. C’est une priorité commune. Et c’est la responsabilité de tout le monde, surtout nous : femmes et hommes du quatrième pouvoir.

Nos amis capverdiens nous ont ensuite invités à visiter Praia (la capitale du pays) pour découvrir et échanger avec les confères et consœurs épris des questions environnementales.

Nous souhaitons le faire bientôt !

Mohamed Abdellahi Abbe, dit Nebhani
Journaliste à la TVM
Ben.mohameden@gmail.com
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