Mauritanies1 - Divers sujets parmi lesquels l’approche de l’hivernage, avec son cortège de désagréments, notamment les risques d’inondations dans plusieurs quartiers de Nouakchott, ville en dessous du niveau de la mer (phénomène désormais aggravé par le contexte du changement climatique) et la mort d’un jeune homme à l’issue d’une garde à vue dans un commissariat de police, sont les principaux sujets relevés dans les colonnes de la presse parue en Mauritanie cette semaine.

« Horizon » un quotidien gouvernemental, annonce une visite de terrain du premier Ministre, Yahya Ould Hademine, dans plusieurs communes de la capitale. Ce journal évoque « les dispositions prises pour faire face aux risques d’inondations » et rapporte la déclaration d’un responsable gouvernemental du comité chargé de la question « nous travaillons sur une base de données mise au point de manière rationnelle, tenant compte des moyens disponibles et donnant la priorité aux services publics : hôpitaux, carrefours, marchés…..dotés d’engins perfectionnés pour aspirer l’eau ».

Pour sa part, « Le Calame » titre « Hivernage 2015 : Nouakchott face à la psychose des inondations ». Le même organe poursuit « le mois d’août approche à grands pas. L’hivernage, source de multiples désagréments pour les populations, est attendu avec une grosse peur.

Dans cette perspective, le gouvernement tente de prendre les devants ». « Mauritanies » aborde le même sujet sous le titre « Nouakchott face à la peur de l’hivernage ».

Cet Magazine signale « que le premier Ministre, Yayha Ould Hademine est descendu mardi après midi sur le terrain pour s’informer des différentes mesures prises par les autorités publiques en vue de faire face aux pluies qui transforment la ville de Nouakchott en une immense patinoire à la moindre goutte d’eau tombée ».

Quant au quotidien « l’Authentique » du vendredi, il se désole « de l’impunité des tortionnaires en Mauritanie ». Ce journal note en effet que « l’épisode de la mort sous la torture dans un commissariat de police du jeune Aderahmane Diallo 31 ans, n’est pas encore refermé.

Ses proches refusent de l’enterrer avant une autopsie à laquelle s’opposent les autorités ».