03-08-2015 21:45 - Festival des dattes de Tidjikja : L’eau, priorité N° 1 de la ville et son oued

Festival des dattes de Tidjikja : L’eau, priorité N° 1 de la ville et son oued

Le Calame - La troisième journée du festival des dattes de Tidjikja a démarré le dimanche matin par deux ateliers. Le premier portait sur la problématique de l’eau, le deuxième sur le développement du tourisme. Pour le premier, ce fut un véritable cri d’alarme. Il faut trouver l’eau, sinon c’est l’avenir de Tidjikja qui est compromis.

La ville de Tidjikja connaît de sérieux problèmes d’eau. L’oued, fondement économique de la ville en souffre énormément. Les habitants commencent à l’abandonner. C’est une préoccupation majeure de la ville parce que le manque d’eau potable et d’irrigation affecte non seulement les habitants mais aussi la production de dattes et de maraichage.

A cause de ce manque d’eau, la production de cette denrée aura été catastrophique. La maigre exposition de la production en est une parfaite illustration. Face à cette situation préoccupante, les organisateurs du festival ont proposé un atelier sur la problématique de l’eau.

Une présentation assurée des mains de maitre par les techniciens de Ecodev. Dans leur présentation, les experts d’Ecodev ont d’abord dressé un état des lieux préoccupant avant ensuite d’inventorier les solutions préconisées pour régler définitivement le problème d’eau à Tidjikja.

Pour cela, pensent les techniciens, il faut réaliser rapidement une étude sur le potentiel existant à Tidjikja ou dans ses environs ou ailleurs dans la région parce qu’il n'en n’existe pas jusqu’à présent, en dépit des projets et programmes qui ont écumé la région. Les participants, avec à leur tête le maire de Tidjikja ont tous adhéré à cette proposition.

Tous ont demandé de serrer les coudes et arrêter des palabres au tour de cette question. Certains ont rappelé que lors du premier festival de Tidjikja, un atelier avait été consacré à la problématique de l’eau dans l’oued. D’importants bailleurs de fonds avaient exprimé leur intention d’accompagner la mairie pour trouver des solutions à ce problème.

Les intervenants ont tous déploré ce manque et avancé quelques explications. Et à les entendre, l’absence ou la rareté de l’eau n’explique pas tout. La multiplication de forages tout au long de l’oued a contribué à assécher la nappe phréatique qui peine à se recharger grâce aux eaux de ruissellement

La fondation Mohamed Abdallahi Ould Zeine donne le ton

Face donc à l’urgence et pour aller très vite, sur instigation de l’homme d’affaires Mohamed Abdallahi Ould Ziene, les participants ont créé une commission de suivi du dossier.

Sous la supervision du maire, la commission a pour mandat de proposer rapidement des solutions au problème. Elle recherchera des moyens auprès des bonnes volontés de la ville pour réaliser une étude sur le potentiel hydrique de la zone et la mise en œuvre de la solution préconisée.

Trouver de l’eau dans les environs de Tidjikja, à défaut la faire venir de la Tamurt. Dans ce cadre, Mohamed Abdallahi Ould a annoncé que sa fondation qui œuvre pour la lutte contre le diabète s’engage à mettre les moyens pour la réalisation de l’étude en question.

L’homme a demandé à ces concitoyens de cesser d’attendre tout de l’Etat, surtout en matière d’eau parce que partout, les mauritaniens réclament l’eau, comme il a invité les gens à une gestion rationnelle de l’eau disponible.

Le deuxième atelier a permis aux participants de connaître le potentiel touristique de la ville et les perspectives qu’il peut ouvrir. Pour ce faire, il a été demandé de réhabiliter la Ghadima avec les moyens traditionnels d’antan :

banco, pierres et matériaux issus du palmier, préserver les nombreux manuscrits des bibliothèques traditionnelles, des lieux de mémoires pour attirer les touristes dans la Wilaya, de construire des sites d’accueil pour les visiteurs nationaux et étrangers. Pour en arriver là, une deuxième commission a été mise sur pieds pour faire une proposition.



Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


Commentaires : 0
Lus : 1480

Postez un commentaire

Charte des commentaires

A lire avant de commenter! Quelques dispositions pour rendre les débats passionnants sur Cridem :

Commentez pour enrichir : Le but des commentaires est d'instaurer des échanges enrichissants à partir des articles publiés sur Cridem.

Respectez vos interlocuteurs : Pour assurer des débats de qualité, un maître-mot: le respect des participants. Donnez à chacun le droit d'être en désaccord avec vous. Appuyez vos réponses sur des faits et des arguments, non sur des invectives.

Contenus illicites : Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes ou antisémites, diffamatoires ou injurieux, divulguant des informations relatives à la vie privée d'une personne, utilisant des oeuvres protégées par les droits d'auteur (textes, photos, vidéos...).

Cridem se réserve le droit de ne pas valider tout commentaire susceptible de contrevenir à la loi, ainsi que tout commentaire hors-sujet, promotionnel ou grossier. Merci pour votre participation à Cridem!

Les commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité.

Identification

Pour poster un commentaire il faut être membre .

Si vous avez déjà un accès membre .
Veuillez vous identifier sur la page d'accueil en haut à droite dans la partie IDENTIFICATION ou bien Cliquez ICI .

Vous n'êtes pas membre . Vous pouvez vous enregistrer gratuitement en Cliquant ICI .

En étant membre vous accèderez à TOUS les espaces de CRIDEM sans aucune restriction .

Commentaires (0)