21-08-2015 23:15 - Terres de Dar el Barka : la présence d’une délégation de l’AAIDA à Boghé relance les inquiétudes des populations

Terres de Dar el Barka : la présence d’une délégation de l’AAIDA à Boghé relance les inquiétudes des populations

Nouveau rebondissement dans l’affaire des 3.200 ha de terres agricoles à Dar el Barka cédées par l’Etat mauritanien à un investisseur saoudien. Vendredi, la présence d’une délégation de l'autorité arabe pour l'investissement et le développement agricole (AAIDA) à Boghé relançait les inquiétudes des populations locales.

"Il y’a certaines prémices qui se confirment. Depuis ce jeudi, il y’a une délégation mixte composée de l’administration et de l’investisseur à Boghé pour entreprendre des études pédologiques pour savoir la qualité du sol par rapport à certaines variétés de culture. Nous avons remarqué par la même occasion la présence de nouveaux éléments de la Gendarmerie Nationale venus certainement renforcer l’effectif qui se trouve sur place", a affirmé à Cridem, Cheikh Tjany Ould Bleyil, porte-parole de la Coordination des commissions de Dar-el Barka, Ould Birom et Dar el Avia pour le suivi des questions foncières.

En avril 2015, le gouvernement mauritanien et l'Autorité Arabe pour l'Investissement et le Développement Agricole (AAAID) avaient signé une convention au terme de laquelle 3200 hectares de terres agricoles à Dar el Barka, dans le Brakna, seront soumis au bail pour un montant de 500 dollars l'hectare.

Cette convention avait suscité un tollé d’indignation chez les populations, criant à l’accaparement de leurs terres et à leur exclusion du projet agricole. Ce qui avait obligé le gouvernement à arrêter les travaux de topographie. "Aujourd’hui, avec ce qui se passe à Boghé, nous craignons que le gouvernement ne mette en exécution ce projet tant décrié par les populations locales", souligne le porte-parole de la Coordination des commissions de Dar-el Barka, Ould Birom et Dar el Avia pour le suivi des questions foncières.

Face à cette situation, le FONADH craint une "situation imprévisible".

©Cridem / 21 Août 2015







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Commentaires (2)

  • triste78 (H) 22/08/2015 16:03 X

    C'est vraiment dommage à ce que l'état soit disant de droit, s'entête de cette manière démesurée pour vouloir négliger la propriété traditionnelle de cette population. Que dieu nous en garde de cet accaparement des terres de la vallée programmé par l'état.

  • Ibiliss (H) 21/08/2015 23:56 X

    Comment peut-on s'attendre à une situation "imprévisible" quand on a affaire à des êtres aussi inoffensifs?