30-09-2015 00:00 - Les officiers mauritaniens formés sur la lutte contre les radiations biologiques, nucléaires et chimiques -

Les officiers mauritaniens formés sur la lutte contre les radiations biologiques, nucléaires et chimiques  -

Apanews - Des officiers de la gendarmerie, de la garde, de la police et des douanes ainsi que du personnel de la protection civile et du département de l’environnement en Mauritanie participent à un atelier de formation sur les menaces que pourraient constituer les radiations biologiques, nucléaires et chimiques, a-t-on constaté à Nouakchott.

Cet atelier dont les travaux ont commencé lundi dans la capitale mauritanienne est organisé par l'Autorité nationale de protection contre les radiations et de sécurité nucléaire en collaboration avec l'Union européenne.

Il permettra de dispenser des cours théoriques et pratiques sur la protection contre de telles menaces.

Dans un mot à l'ouverture de la rencontre, Sidi Mohamed Ould Khattry, chargé de mission au premier ministère en Mauritanie, a rappelé que celle-ci a pris conscience très tôt de la gravité de l'utilisation criminelle des produits radioactifs chimiques, biologiques et nucléaires.

« Notre pays, en collaboration avec la Communauté internationale, a mis en place un arsenal de programmes et de textes » permettant de faire face à toutes ces menaces, a-t-il ajouté.

Ould Khattry a souligné que la Mauritanie a également ratifié beaucoup de conventions internationales dans ce domaine.

Pour le président de l'Autorité nationale de protection contre les radiations et de sécurité nucléaire, Saleh Ould Moulaye Ahmed, cet atelier vise à définir les besoins en matière de formation pour affronter lesdites menaces et mettre en place un cadre national adéquat pour mettre en œuvre et coordonner les activités liées à la sécurité.

Il y a lieu aussi de diagnostiquer les actions nécessaires à entreprendre en vue de développer un programme de sécurité efficace et durable dans ces domaines complexes, a-t-il expliqué.

L'Union européenne apporte son soutien dans ce domaine à 52 pays dans tous les continents.



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Source : Apanews
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Commentaires (1)

  • mohamed w.l (H) 30/09/2015 12:42 X

    Au-delà de la production d’électricité par l’énergie nucléaire, la radioactivité a de nombreuses autres applications notamment en médecine, dans la recherche et dans l’industrie. Si le nombre de petits producteurs est important, la quantité de déchets radioactifs qu’ils produisent est très faible mais d’une activité supérieure à 1 giga becquerel. Les sources radioactives sont utilisées en médecine pour établir des diagnostics et pour certaines thérapies. Toutes ces applications génèrent des déchets radioactifs dont la nocivité est plus ou moins importante. Quelle qu’elle soit, il est important de l’identifier et de mettre en œuvre les moyens de gestion adaptés à chacun de ces déchets. D’OU VIENNENT-ILS ? ° LA MEDECINE NUCLEAIRE Au sein des hôpitaux, les services de médecine nucléaire manipule les radioéléments qui vont générer des déchets radioactifs. Le radiodiagnostic utilise la propriété de certains éléments d’être fixés préférentiellement par un organe et d’être facilement observable, l’iode sur la thyroïde par exemple. C’est la scintigraphie, utilisée aussi pour les affections du cerveau, du cœur, du rein… Gamma Caméra, prés de la moitié des cancers sont traités par radiothérapie. Le rayonnement de certains isotopes radioactifs ( le Cobalt par exemple) détruisent les cellules cancéreuses. Bombe au Cobalt - Les effluents radioactifs en milieu hospitaliers - - 3 - La recherche utilise aussi les radioéléments, notamment pour le marquage de cellules ou de molécules. Le parc radiologique médical des installations agréées se divise en plusieurs catégories ( de A à M). Il totalisait en 2015, 200 installations (dont 150 pour le radiodiagnostic médical et 50 pour le radiodiagnostic dentaire). Une unité de médecine nucléaire peut rejeter des effluents radioactifs provenant : - des laboratoires de préparation et de manipulation. - des sanitaires de l’unité. - des chambres protégées réservées à l’hospitalisation des patients faisant l’objet d’une thérapie anticancéreuse. ° LES PRINCIPAUX RADIOELEMENTS Voici une liste des éléments radioactifs utilisés dans un centre hospitalier, [1] : Groupe II a: Radioactivité élevée Iode 125 Radio-immunologie Iode 131 Traitement de l’hyperthyroïdie Groupe II ß :Radioactivité moyenne Carbone 14 Radioanalyse Cobalt 57 et 58 Dosage vitamine B12 ; Test de schilling Chrome 51 Mesure des volumes sanguins Fer 59 Etude du métabolisme du Fer Yttrium 90 Rhénium 186 Erbium 169 Synoviortèse Phosphore 32 Traitement des polyglobulies Gallium 67 Détection des foyers inflammatoires et infectieux Indium 111 Marquage des cellules sanguines, Scintigraphie de la moelle rouge Thallium 201 Scintigraphie myocardique Groupe III : Radioactivité faible Soufre 35 Recherches Technétium 99 Exploration fonctionnelle et scintigraphies Tritium Exploration du métabolisme de l’eau Xénon 133 Exploration pulmonaire - Les effluents radioactifs en milieu hospitaliers - - 4 - ° DIVERS NIVEAUX DE CLASSIFICATION En application avec la réglementation en vigueur, sont réputés radioactifs et ne peuvent être évacués directement dans le milieu environnant ou avec les ordures conventionnelles les déchets dont l’activité massique dépasse 2 microcurie par kilogramme et dont l’activité totale est supérieure à [4] : - 0.1 microcurie (ou 3.7 kBq) pour les radioéléments du groupe I - 1 microcurie (ou 37 kBq) pour les radioéléments du groupe IIa - 10 microcurie (ou 370 kBq) pour les radioéléments du groupe IIb - 100 microcurie (ou 3700 kBq) pour les radioéléments du groupe III L’avis DES EXPERTS fait une distinction selon que les déchets sont solides (non putrescible ou putrescibles), liquides ou gazeux. Nous développerons essentiellement le devenir des déchets liquides. Par ailleurs, l’A.N.D.R.A. propose un système de gestion qui repose sur une classification en trois types de déchets radioactifs « petits producteurs 1 », basé sur la période de décroissance radioactive, [5 ]. Période T (en jours) Traitement Type I T < 6 Décroissance radioactive in situ de 2 mois Type II 6 < T < 71 Décroissance radioactive in situ de 1 à 2 ans Type III T > 71 LES ORGANISMES IMPLIQUES L’élimination des déchets radioactifs reste de la responsabilité du producteur. Cependant les hôpitaux n’ont pas les moyens techniques de traiter les déchets radioactifs. C’est pourquoi les pouvoir publics doit intervenir dans la gestion de ces déchets