Le temps c’est de l’argent, disent les anglais : « Time Is money ». Prendre en main son temps, c’est prendre en main sa vie. Maitriser votre temps, c’est faire ce que vous devez faire, comme vous le devez et quand vous le devez ; c’est respecter vos rendez-vous, balayez les futilités, isoler en un clin d’œil les informations nécessaires et savoir différencier « l’urgent » de « l’important ».

Votre expérience est faite du passé, du présent et d’un futur anticipé. Ceux qui gèrent le mieux leur temps tirent les leçons du passé, utilisent ce qui est bon dans le présent et anticipent le futur. Un des obstacles de la gestion du temps est le manque de discernement entre « urgent » et « important ». Notre quotidien est souvent fait de fausses urgences au détriment d’actions vitales pour l’entreprise.

Le mot « urgent » est une incitation à agir rapidement mais ne détermine pas le degré prioritaire de l’action. Le directeur qui ordonne à sa secrétaire de lui faire un café de suite alors qu’elle tape un devis pour un client qui attend ; déclencher une « urgence » mais la véritable importance est le client qui attend. C’est une fausse urgence.

Pour donner la priorité aux priorités, il faut savoir ce qui est important au lieu de ne réagir qu’aux urgences. Un rapport à rendre dans trois semaines est important mais non urgent. Si la veille de la date de remise, il n’est toujours pas rédigé, il ne relèvera de l’urgent important.

L’individu qui gère bien son temps évitera de se retrouver en situation d’urgence quand il peut prévoir l’action ou l’événement. Cela lui permettra d’être pris au dépourvu par des imprévus et de vivre dans le stress permanent.

Un autre obstacle, purement culturel celui-ci concerne les incursions familiales ou amicales sur notre lieu de travail. A défaut de pouvoir les empêcher, il convient de les écourter sans froisser le visiteur pour autant. La même attitude est à adopter pour les appels téléphoniques qui s’éternisent inutilement.

La gestion du temps implique la planification. Planifier au jour le jour, c’est comme vouloir marcher sur des œillères. On ne voit que ce qui est immédiat. Si au contraire, nous avons un champ de vision large (mois), nous perdrons contact avec la réalité. La semaine comme unité de temps, offre une solution intermédiaire équilibrée et réaliste.

Elle permet de regrouper sur un même jour des activités prévues à des jours différents dans un même secteur. Pour éviter de remettre au lendemain ce qui vous pouvez faire le jour même, n’oubliez jamais que le plus dur est de « s’y mettre », plus nous retardons plus c’est difficile ; qu’une tâche désagréable qui doit être accomplie ne disparaîtra pas d’elle-même.

Engagez vous devant témoin à exécuter cette tâche pour telle date. Il est plus difficile de rompre un engagement pris avec un tiers qu’avec vous-même. La gestion du temps s’inscrit dans une logique de développement personnel. Le degré de votre réussite à maitriser votre temps sera celui de votre volonté à en appliquer les principes.

ADN