15-12-2015 07:45 - Education/ l' Enseignement ou l’énigme d'une fonction
Des enseignants et des élèves revendiquent une revalorisation de leurs émoluments et autres avantages sous prétexte que l’Etat a été d’une prodigieuse prodigalité avec d’autres fonctionnaires pas plus méritants qu’eux.
Ceci n’est point inconvenant, ni illégal car tout travailleur a droit à la défense de ses intérêts matériels et moraux. Simplement les enseignants semblent de plus en plus céder à la défense stricte de leurs intérêts au détriment total de leur mission : Prodiguer un enseignement aux élèves placés sous leur responsabilité.
Les conditions dans lesquelles s’exerce le sacerdoce qu’est l’éducation de la jeunesse et sa formation pour en faire un esprit sain dans un corps sain reviennent rarement dans les revendications des plates-formes syndicales des nos enseignants. Cela est indicateur du peu de cas qu’ils réservent à l’avenir des enfants qui leur sont confiés.
En revanche, nul ne peut ignorer qu’ils font partie du corps de la fonction publique le plus choyé, bénéficiant de plusieurs périodes de repos aux cours de l’année (vacances).
Sans oublier la possibilité qu’ils ont de dispenser des cours particuliers. Être enseignant dans le public n’est peut-être pas une sinécure en Mauritanie, mais ce n’est pas pour autant une pénibilité d’esclave ou de prolétaire mal payé ou taillable et corvéable pour rien.
Aussi, tout en veillant sur leurs droits, ils devraient aussi veiller à ne pas obérer le futur de la jeunesse placée sous leur reponsabilité. De leur côté, les étudiants quant à eux, n’ont pas vu l’Etat répondre à leurs sollicitations. On peut dire que l’ouverture des classes n’a pas encore profité aux deux parties.
ADN
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