18-01-2016 17:16 - La sécurité sénégalaise confond journaliste et djihadiste
L'Authentique - C’est une véritable déconvenue que la sécurité sénégalaise a vécu la semaine dernière. Alors que l’alerte a été donnée en Mauritanie et dans les pays voisins, dont le Sénégal, après l’évasion d’un dangereux terroriste, Cheikh Ould Saleck, condamné à mort en 2011 suite à une tentative terroriste à Nouakchott, les policiers sénégalais avaient arrêté un journaliste mauritanien de Sky News qui porte le même nom que le terroriste en fuite.
Le journaliste avait emprunté un vol émirati en partance de Dakar. L’erreur sera relevée après quelques heures. N’empêche, les Sénégalais très fébriles depuis l’évasion de Cheikh Ould Saleck, le terroriste d’Al Qaïda, continuent d’arrêter tous les Cheikh Ould Saleck.
Une vingtaine de Mauritaniens aurait ainsi été appréhendée dans ce cadre à Saint Louis selon plusieurs sources, soulevant l’indignation des autorités consulaires mauritaniennes en place.
La police d’Atar arrête les cambrioleurs de l’usine d’habillement de l’armée
Quatre jours après le cambriolage qui avait visé l’usine d’habillement de l’armée nationale, la police d’Atar est parvenue à appréhender deux individus, dont un ex-militaire, soupçonnés d’être les auteurs de l’opération.
C’est le dimanche 3 janvier dernier qu’ils auraient été acheminés vers Nouakchott pour interrogatoire. D’ores et déjà , certaines sources parlent d’aveux faits par les deux suspects. A l’origine, une plainte déposée par une société de transport dont l’un des bus a été emprunté par les deux compères de Nouakchott vers Atar.
En descendant, ils auraient emporté un paquet contenant des pantalons neufs. Au cours de leurs investigations, les éléments du commissariat d’Atar sont parvenus à les repérer dans un quartier populeux. Au moment de leur arrestation, les policiers auraient trouvé en leur possession des habits, de la drogue et une somme de deux millions d’UM.
Au cours de leurs aveux, ils ont raconté avoir partagé l’argent de leur recel entre eux et deux autres individus, un civil et une dame dealer. Les recherches sont actuellement lancées pour retrouver les deux derniers.
De fil en aiguille, les deux arrêtés auraient évoqué leur participation au cambriolage de l’usine d’habillement de l’armée nationale, opération qui avait eu lieu la nuit du jeudi 31 décembre 2015, dans des conditions restées pour le moment floues. Les voleurs auraient emporté la bagatelle de 50 millions d’UM et des habits.
Viol sur une fillette de 7 ans
L’un des commissariats de Riadh à Nouakchott aurait appréhendé un homme âgé. Il est accusé d’avoir violé une fillette de 7 ans, en l’absence de ses parents. Ce n’est qu’à leur retour, qu’ils tomberont sur le drame. La fille a directement accusé leur voisin et une plainte fut aussitôt déposée.
Le vieux a été cueilli à son domicile par les éléments de la P.J du commissariat alors que la fille était acheminée par ses parents à l’hôpital avec une réquisition judiciaire.
Drame nocturne d’une famille au Carrefour
Selon des sources informées, une famille a passé une nuit blanche, sous l’emprise d’un gang qui cherchait à s’introduire de force dans leur domicile. C’est aux environs de 3 heures du matin, que les membres de la famille déclarent avoir été réveillés par des bruits de casse de leur porte principale.
Malgré leurs cris et leurs lamentations, la bande aurait continué sa besogne en toute quiétude. Ses membres seraient parvenus à défoncer l’entrée principale en utilisant une crique. Ne restait à la famille éplorée qu’une ultime porte que les voleurs devaient défoncer, celle des escaliers.
Durant toute la nuit, les malfaiteurs auraient tenté d’ouvrir cette porte sans succès. Seules les premières lueurs de l’aube les auraient pousser à abandonner. Il n’y aurait dans la maison que des femmes et des enfants. Le lendemain, la police fut saisie.
Ahmed B.