13-05-2016 17:16 - Le bulldozer écrase son apprenti

Le bulldozer écrase son apprenti

L'Authentique - Les ouvriers engagés dans le chantier de construction de trottoirs à Nouakchott sont en deuil. La semaine dernière, un des leurs a perdu la vie. C’était au niveau du carrefour Nouadhibou, exactement à quelques mètres de l’intersection entre la route venant du stade olympique à celle de l’hôpital Sabah.

Le malheureux s’est sans nul doute retrouvé au mauvais moment, au même endroit. Chargé de déblayer la chaussée après chaque rotation du gros engin, le disparu était en train de dégager quelques débris de mottes de terre quand, il fut fauché par le bulldozer qui roulait à marche arrière.

Ses camarades alertés par le choc, accoururent, mais c’était trop tard. Du malheureux, il ne restait plus de visible que ses jambes, toute la partie supérieure de son corps ayant été écrabouillée par l’engin. Les gens affolés et désolés, se tenaient la tête, certains étaient en pleurs, d’autres se serraient entre eux pour se donner du courage et d’autres encore, s’éloignaient devant l’image macabre qui se présentait sous leurs yeux.

Deux d’entre eux, assez lucides, se détachèrent de la masse pour couvrir le corps écrabouillé d’une bâche. En un laps de temps, les lieux furent envahis de monde. Une demi-heure plus tard, les services de police, les sapeurs pompiers étaient en place, les autorités judiciaires, aussi.

Un gang qui n’agit que la nuit tombée !

Un gang d’une quinzaine de personnes est en train de faire la loi à Nouakchott. Très futé et bien organisé, il n’agit que dans les dernières heures de la nuit. Le voilà réussir en deux semaines, deux coups d’éclat : le premier, c’était au four de Baghdad situé à la place dite des Deux stations ! Vers 4 heures du matin, dix personnes armées de haches et de couteaux, se sont présentées par surprise devant les boulangers qu’ils aplatirent.

Manifestement sereins puisqu’à l’extérieur, six autres de leurs complices montaient la garde, ils s’en prirent au chef d’équipe de la boulangerie, l’intimant de leur livrer les clefs du coffre. En vain. Devant ce refus ils lui administrèrent un traitement particulier avant d’emporter avec eux le coffre qu’ils placèrent dans une voiture qui les attendait au dehors.

Le lendemain, le coffre sera retrouvé ouvert à près de 500 mètres des lieux ; c’est-à-dire, à quelques 200 mètres de la compagnie de police. Le coffre était méconnaissable ; sans nul doute, il avait reçu plusieurs coups de marteau. De sources informées, il contenait près de 500 mille ouguiyas et divers documents. L’argent fut emporté et les documents abandonnés.

Deux jours plus tard, ce fut une “Epicerie” placée en face du siège de la soander dervneu sigèe du commissariat à la lutte à l’actin humanitaire qui fut leur cible. comme au fur de Baghdad, les voleurs sont venus en groupe pour ligoter nuitamment les deux venduers et leur gardien. Ils auraien emporté 600 mille ougiyas et la valeur de 500 mille en cartes téléphoniques !

Que de soum-soum !

La police de Sebkha vient de réussir un coup de maître dans les milieux de vente de stupéfiants ! L’exploit… ! Elle l’a réussi après avoir mis aux arrêts trois jeunes retrouvés ivres morts dans la rue jeudi dernier, aux environs des jardins maraichers. Revenus à eux, les jeunes devaient d’abord nié les faits d’ivresse portés contre eux ; mais « alléchés » par une promesse de liberté s’ils collaboraient, ils finiront par reconnaître les faits, et mieux, indiquer à leurs hôtes, la maison d’où ils s’approvisionnaient.

La police attendra alors la tombée de la nuit pour engager une descente dans les lieux cibles, une maison située en face des jardins et occupée d’étrangers. A l’intérieur, deux autres jeunes qui « picolaient ». Et en face d’eux, une vieille femme qui avait entre ses jambes un bidon. Il s’agissait d’un produit appelé Soum-soum, qui signifie « chaud- chaud ». En fait, c’est de l’alcool produit clandestinement. Il est obtenu après fermentation de la pulpe de la pomme de cajou, ou d’un mélange de sucre, d’eau et de levure.

Une rapide prospection des lieux devait amener la police à y découvrir toute une industrie de soum-soum : des barils d’eau, des centaines de boites de levure, des sacs de sucre et des tonneaux de fermentation.

La police se saisit de l’ensemble du matériel et de la vieille femme qui se trouvait en place. Ses complices avaient certainement été avisés, le cas contraire, ils auraient fui en voyant la police s’amener. Selon les jeunes qui avaient été arrêtés, il s’agit d’un réseau de plusieurs hommes et de plusieurs femmes qui assuraient la préparation et la vente de ce produit.

Folie d’un chauffeur

Ce Jeudi 5 Mai 2016, un camion benne bondé des personnes s’est renversé au retour de la pêche juste à l’entrée du village, précisément à la sortie Nord-Est route du village de N’diewo, proche de la ville de Dafort (Guidimagha).

De sources dignes de foi, on compte une trentaine de blessés dont 3 grièvement atteints et évacués vers Nouakchott à ce jour. Il y aurait comme blessures, des fractures, des pertes de dents et diverses contusions légères. On notera une prise en charge très rapide des blessés par le corps médical local secouru par les ambulances pour l’évacuation des blessés vers le centre hospitalier de Sélibaby à 60 KM de Dafort.

D’après le témoignage du terrain, on a échappé de près à un carnage car le chauffeur qui s’est pris dans une excitation de course avec une autre voiture 4X4, a réagi à temps en évitant de s’enfoncer à vive allure dans le marigot en face. Selon la même source ce jour, le chauffeur du camion serait en garde à vue à Ould Yengé, le chef-lieu du département.

Ahmed. B



Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


Commentaires : 0
Lus : 2527

Postez un commentaire

Charte des commentaires

A lire avant de commenter! Quelques dispositions pour rendre les débats passionnants sur Cridem :

Commentez pour enrichir : Le but des commentaires est d'instaurer des échanges enrichissants à partir des articles publiés sur Cridem.

Respectez vos interlocuteurs : Pour assurer des débats de qualité, un maître-mot: le respect des participants. Donnez à chacun le droit d'être en désaccord avec vous. Appuyez vos réponses sur des faits et des arguments, non sur des invectives.

Contenus illicites : Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes ou antisémites, diffamatoires ou injurieux, divulguant des informations relatives à la vie privée d'une personne, utilisant des oeuvres protégées par les droits d'auteur (textes, photos, vidéos...).

Cridem se réserve le droit de ne pas valider tout commentaire susceptible de contrevenir à la loi, ainsi que tout commentaire hors-sujet, promotionnel ou grossier. Merci pour votre participation à Cridem!

Les commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité.

Identification

Pour poster un commentaire il faut être membre .

Si vous avez déjà un accès membre .
Veuillez vous identifier sur la page d'accueil en haut à droite dans la partie IDENTIFICATION ou bien Cliquez ICI .

Vous n'êtes pas membre . Vous pouvez vous enregistrer gratuitement en Cliquant ICI .

En étant membre vous accèderez à TOUS les espaces de CRIDEM sans aucune restriction .

Commentaires (0)