Rim Sport - Soucieux de persévérer la réputation et l’œuvre commune si chèrement acquise des années de labeur durant, nous avons été offusqués de constater le contentieux qui a surgi au sein de l’ASAC Concorde. Contentieux du reste attisé par le choc d’ambitions de deux candidats d’accéder à la présidence du club.

En tant que comité de sages ayant été soit joueurs, supporters ou dirigeants de ce club à un moment de son histoire, nous nous devions de jouer le rôle qui devrait être le notre : écouter d’abord les différents protagonistes avant d’entamer les bons offices, de manière à concilier les différentes positions.

Nous nous sommes engagés dans cette démarche volontariste et désintéressée. Ainsi, nous avons rencontré les deux protagonistes ainsi que le président d’honneur de l’ASAC Concorde. En tant que comité de sage, nous avons prodigué des conseils avisés aux deux candidats afin de se détourner des méandres et des vicissitudes de la division, de manière à parvenir à un terrain d’entente susceptible d’impulser un avenir radieux.

Nous avons poursuivi nos démarches à un niveau supérieur au ministère de la Jeunesse et des Sports qui a tenté de rapprocher les points de vue de toutes les parties concernées avec une proposition que tout le monde avait accepté séance tenante.

Au sortir de cette entrevue, une des parties a torpillé toute la démarche en reniant sine die les propositions qui étaient avancées par la ministre et acceptée par les parties. C’est ainsi que le dossier a été transféré à la FFRIM.

A notre demande, nous avons été reçus par le président de la FFRIM qui, lors de la rencontre, a exprimé son souhait de voir l’ASAC Concorde jouer encore le rôle de premier plan sur la scène sportive nationale surtout de club pourvoyeur des différentes sélections.

Il nous a aussi fait part des efforts personnels qu’il a déployés ces quatre dernières années pour maintenir le club, en proie à des difficultés financières, dans l’élite d’où la nécessité de sécuriser les fonds de l’association, en cette période d’incertitude au sommet.

En dépit des efforts soutenus déployés par différentes personnalités et autorités, le différend a perduré. Il urgeait alors de sauver le « navire concorde » de tout naufrage.

La mise en place du comité de normalisation paritaire chargé de gérer les affaires courantes sans aucune possibilité d’investissement, encore moins de prendre de décisions majeures a permis de poser les jalons.

Nous sommes convaincus du bien fondé de cette structure d’autant que cette solution intermédiaire permettait de sauver l’ASAC Concorde d’une relégation en deuxième division synonyme dés lors d’une descente aux enfers.

Nous prônons la tenue d’une Assemblée générale apaisée, consensuelle et transparente pouvant permettre à notre association de sortir de cette situation de crise, par le biais de l’élection d’un bureau issu de l’AG et d’un règlement définitif du collège électoral, de façon à dépasser des problèmes élémentaires pouvant être des facteurs bloquants.

Nous saluons au passage et à leur juste valeur les efforts soutenus et louables que le président de la FFRIM n’a cessé d’étaler pour maintenir en vie notre club. Ce sacrifice restera à jamais graver dans la mémoire collective des anciens joueurs, dirigeants et supporters de l’ASAC Concorde qui ont bien voulu donner mandat à ce comité de sages.

Nous réaffirmons notre solidarité agissante et notre soutien au président de la FFRIM pour avoir agi dans l’intérêt supérieur de l’ASAC Concorde. Nous dénonçons la cabale menée à son égard par une certaine presse instrumentalisée par de mains invisibles et aux desseins inavoués.

Nous sommes extrêmement rassurés de savoir que les fonds issus des transferts de nos deux anciens sociétaires sont sécurisés et que les dépenses engagées ont permis d’éponger les arriérés de salaires, de primes et de location du siège.

Réitérant solennellement notre volonté de perpétuer l’œuvre tracée par les illustres anciens et de la nécessité de sauvegarder notre patrimoine commun, nous appelons les différentes parties engagées au bon sens, à la retenue et au sens des responsabilités.

Il serait extrêmement préjudiciable de voir disparaitre un monument que nous avons des années durant bâti ensemble brique par brique. Il est tout aussi indispensable de procéder à un règlement définitif de différents problèmes (collège électoral, adhérents…). De solutions pérennes seront à même de garantir la survie de l’ASAC Concorde symbole de la paix des cœurs et des esprits.

Enfin, nous sommes extrêmement heureux de constater la participation de notre formation au championnat de première division et récemment à la coupe de la Ligue. Notre désir ardent est de voir encore l’ASAC Concorde, club mythique, jouer le rôle qui a toujours été le sien, de vivier pour le football national.

La Concorde doit encore et toujours régner dans notre maison commune. Et nous devrons toujours continuer à nous inscrire dans la voie impulsée par les bâtisseurs et perpétuer l’œuvre si noble qu’ils ont tracée.

Le comité de sages