L'Authentique - Il s’appelle Ibrahima K. L’homme de 40 ans serait le principal auteur de la disparition des ânes constatée ces dernières semaines à Nouakchott. C’est à la tombée de la nuit qu’il agirait auprès d’enclos d’ânes. Après voir ciblé sa proie, il parvenait à s’infiltrer dans des enclos, au moins, une fois par semaine, pour s’en aller avec un animal.

Puis immédiatement, il se rendait dans une Moughataa éloignée du lieu, pour commercialiser cet âne. Le plus souvent, ce sont à des Asiatiques qu’il proposait sa marchandise non sans s’engager à égorger l’animal et à livrer sa chaire si le prix qui lui était proposé lui convenait.

Et quand, il ne trouvait pas d’acquéreur, c’est à des charretiers qu’il s’adressait. Jeudi, il a été arrêté la main dans le sac. En fait, il avait attiré l’attention de quelques charretiers du Ksar qui s’étonnaient de le voir leur proposer maintes fois des ânes à vendre.

En décidant d’en savoir plus, ils ne tardèrent pas à être édifiés. Il aura juste suffi pour eux d’informer la Police sur leur opération, d’attendre que Ibrahima se présente à eux, pour découvrir le pot aux roses.

L’homme interpelé alors qu’il conduisait un âne avait en face de lui, un homme qui jura devant témoins que ledit âne lui appartenait. Mis en minorité, puis menacé de dénonciation auprès de la Police, Ibrahima reconnut les faits portés contre lui. C’était devant un policier habillé en tenue civile.

Ahmed. B