Nordinfo - Une rencontre des acteurs du secteur halieutique pour se pencher sur l’éco-labellisation du poulpe mauritanien s’est ouverte ce mercredi 26 octobre 2016 dans l’amphithéâtre de l’Institut Mauritanien des Recherches Océanographiques et des Pêches (IMROP).

Prévue finalement pour trois jours, les 26, 27 et 28 octobre, les activités de cet important atelier ont vu la présence de plusieurs hautes personnalités chargées des pêches et de l’aquaculture au sein de l’Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO). 

On peut citer Dr Lahsen ABABOUCH, professeur émérite et directeur du département des Pêches et de l’Aquaculture, M. Cherif TOUEILIB, Haut Fonctionnaire dans la même institution, chargé du bureau sous-régional pour l’Afrique du Nord, M. Mohamed NAJI, professeur et expert spécialisé dans l’agroéconomie.

Un parterre d’experts nationaux et d’invités, des cadres du Ministère de la Pêche et de l’Economie Maritime (MPEM) dont le conseiller et représentant du MPEM M. Brahim Ould MAHFOUDH étaient présents lors de ce conclave. Celui-ci a lu le discours officiel du ministre ouvrant ainsi les assises de cet atelier piloté par la Société Mauritanienne de Commercialisation du Poisson (SMCP) sous l’égide de son directeur général M BA Abdoulaye Mamadou et en partenariat avec la FAO.

Par ailleurs, c’est M. BA qui mettra l’atelier dans son véritable contexte. Il dira, dans son discours d’ouverture, que c’est la FAO qui avait pris l’initiative suite à la requête de la SMCP exprimée, il y a deux ans, au cours d’une rencontre entre les deux institutions (FAO/SMCP), en marge d’un salon maritime à Agadir, en vue d’une assistance qui mènera à une éco-labellisation du poulpe mauritanien.

Cette assistance grâce aux bons offices des cadres cités haut a donné ses premiers fruits par l’organisation de cet atelier de 3 jours. Avant de préciser que c’est pour une plus grande compétitivité du poulpe mauritanien sur le marché international que la SMCP a sollicité la collaboration de la FAO pour son éco-labellisation, le DG de la SMCP a mis en relief l’importance et l’impact du secteur halieutique en particulier le poulpe toujours très prisé surtout en Asie et en Europe.

Il n’a pas oublié de souligner qu’ il y a une très forte pression sur cette espèce marchande à l’origine, entre autres, de l’introduction du système des quotas imposé aux producteurs. Il importe donc, dit M.BA Abdoulaye, d’améliorer la qualité de nos produits en particulier le poulpe face aux exigences toujours plus poussées des marchés de destination de nos produits (Japon, Corée du Sud, Europe).

Enfin, dans un proche avenir, pour une véritable éco-labellisation réussie du poulpe, le DG de la SMCP dira que la conjugaison des efforts de l’ensemble des acteurs concernés ; le MPEM (la tutelle), la SMCP, les producteurs, l’IMROP (institut de recherches) Onispa (inspection et contrôle de l’hygiène), clients est nécessaire voire vitale.

Aidahy dit Weddou
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