07-02-2017 23:41 - L’esclavage n’existe pas en Mauritanie, cette piste a rendu crédible la lutte continue des défenseurs des droits de l’homme

L’esclavage n’existe pas en Mauritanie, cette piste a rendu crédible la lutte continue des défenseurs des droits de l’homme

TV Presse - L’esclavage existe-t-il en Mauritanie ? Ou encore l’esclavage n’existe pas en Mauritanie. En un mot l’esclavage n’a jamais existé en Mauritanie.

Trois différentes méthodes de recherche et d’analyse pour se retrouver avec tous les angles de traitement pour confirmer ou infirmer, l’existence du phénomène de l’esclavage et d’autres mauvaises pratiques en Mauritanie.

Depuis plus de 8 mois d’écoute, de suivi, de recherche, d’analyse, d’investigation, d’échanges et de partage, il est aujourd’hui, nécessaire de relancer le dossier "Presse et Droits de l’Homme en Mauritanie". Pour quoi ? Par ce que tout simplement, désormais, les faits sont têtus, réels et visibles.

Et, la campagne de sensibilisation et d’orientation des différents défenseurs des droits de l’homme a réussi en Mauritanie, dans la sous-région et sur le plan international pour le respect de la dignité humaine.

Cette campagne de communication pour la lutte contre l’esclavage et les mauvaises pratiques en Mauritanie est sans faille. Elle a donné ses fruits avec tous les honneurs et en temps record. Le constat est que l’homme noir de Mauritanie, là ou il se présente dans n’importe quel pays du monde. Il est reçu comme victime de mauvaise pratique dans son pays. D’où la nécessité de l’accompagner pour alléger sa souffrance dans ses actions, visant à mettre fin aux mauvaises pratiques dans son pays.

A cet instant précis, les pistes et les traces de cette mauvaise pratique sont visibles. Alors, les défenseurs des droits de l’homme en Mauritanie comme Ladji Traoré, Biram Dah Abeid, Fatimata Mbaye, Boubacar Ould Messoud, Kaaw Mohamedou Touré, Toka Diagana, Aminetou Mint EL Moukhtar, Diko Hanoune, Marieme Baba Sy, Ba Bocar Omar, Lala Aicha Sy et la liste est longue. Ils deviennent tous aujourd’hui en Mauritanie et sur le plan international des références qui se battent pour le respect de la dignité humaine dans leur propre pays. L’esclavage n’existe pas en Mauritanie. Ouff, Non toi aussi, il existe.

Il existe Quand ? Comment ? Et Ou ? Il existe par ce que tout simplement, ce samedi 4 février 2017, Biram Dah Abeid était à Bordeaux en France. Il a reçu le prix « Mémoires Partagées » dans le prestigieux immeuble du Conseil départemental de la Gironde pour son engagement. Comment on peur dire que l’esclavage existe en Mauritanie ? En réponse : Selon un classement de la Fondation australienne Walk Free, la Mauritanie est le premier pays esclavagiste du monde. 150 000 personnes, soit 4% de la population mauritanienne, sont réduites en esclavage.

Et, Ou se trouve l’esclavage en Mauritanie ? C’est simple. On peut citer à titre d’exemple. Le 21 Mai 2016, la Cour spéciale contre l’esclavage de Néma à l’Est de la Mauritanie a organisé son premier procès, juste deux semaines après son inauguration, le 2 Mai 2016, par le ministre de la Justice. Ah bon !!!!, Ah si… et ensuite ? Au cours de cette audience, le dossier RP 110/2015, mettant en cause deux présumés coupables de pratiques esclavagistes en Mauritanie a été présenté aux yeux du monde entier.

Alors, ce samedi 4 février 2017 en France un « Invité exceptionnel » de l’association internationale Mémoires & Partages qui organisait le 223e anniversaire de l’abolition de l’esclavage en France confirme son efficacité et sa détermination pour faire sortir les victimes en Mauritanie de leur souffrance et de leur humiliation. Il s’agit bien de Biram Dah Ould Abeid.

@ Lire + d’infos sur : www.tvpresse.info

Tél : 00 222 41 83 33 92

moudiaye8@gmail.com

Nouakchott – Mauritanie





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Commentaires (3)

  • lejuste (H) 08/02/2017 13:59 X

    Une telle inconsistance et incoherance et surtout contradiction dans les positions ne peut exister que chez ce (***) Moussa N'diaye qui se prend pour un professionnel alors qu'il ne doit etre professionnel que dans l'art d'arpenter les couloirs de l'hopiatl psychiatrique de NKCHTT.

  • foutatoro (H) 08/02/2017 01:01 X

    Alors dans ce cas, mon cher Moussa, demande une nouvelle interview avec DakarActu pour dire, exactement, l’inverse de ce que tu avais affirmé il y a quelques mois, de terrible et de si grave sur la situation des noirs en Mauritanie, devant les yeux du monde entier. Notamment, auprès des yeux humides des communautés haratine et négro-africaine meurtries. Moussa, njaafo ɗé banndam èn hay dara bonnataa, soanaa éné ɓeyda neɗɗaa ɠal ma ! Conseil de quelqu’un qui espère te voir te racheter de ta bourde.

  • Hartanihor1981 (H) 08/02/2017 00:55 X

    Non seulement l’esclavage existe, non seulement que l’esclavage est pratiqué encore en Mauritanie de façon beaucoup plus édifiant pour les ONG qui luttent contre ce fléau comme IRA, SOS esclave et autre, mais cet esclavage se pratique en ville et dans les quartiers chics de Nouakchott, parce que dans chaque maison existe une esclave venant de la brousse qu’on ne laisse même pas sortir, qu’on empêche de parler aux étrangers craignant les militants d’IRA qui fouillent ses maisons pour sensibiliser ses esclaves, mais ses jeunes filles esclaves sont sans salaire, ni traitement humains, c’est ce qui est convenu d’être appeler l’esclavage moderne, en brousse ses esclavages cultivent, surveillent les bétails, creusent des puits, ils ne sont pas scolariser ni pour apprendre le coran, ni pour l’école, pour les filles elles sont aussi objet sexuel de leur maître, du fils du maître ou de son invité, le dernier cas en ligne sur Cridem, est le viol de la fille âgé seulement de 12 ans à Zouératt, la police ne veut pas faire l’enquête correctement, parce cette fille est une esclave. L’esclave existe bel et bien en Mauritanie et c’est une mode vie en Mauritanie pour la communauté Beïdane.