Kassataya - Aux états unis d’Amérique, l’équipe nationale de basketball s’appelle la dream team, cela peut se traduire en français par « l’équipe de rêve ». La fin de la semaine dernière le hasard m’a conduit à faire un tour non programmé à « l’ancienne maison des jeunes », ancienne parce qu’il y en a une « nouvelle maison des jeunes ».

D’ailleurs à Nouakchott, il y en a que deux, quand il y en aurait une troisième maison des jeunes, on lui trouvera certainement un nom convenable vu la proportion évolutive et rapide de la jeunesse.

J’ai regardé autour de moi, de cette maison des jeunes, il n’y a en fait plus rien de jeune, la bâtisse est quinquagénaire, l’espace attribué autrefois aux jeunes par la république populaire de chine n’existe plus : les balançoires, les trapèzes, les babyfoots, les tables de Ping Pong. Bon laissons de côté cette histoire de maison des jeunes et revenons un peu à notre sujet.

Donc , une fois à l’intérieur , je me suis dirigé vers le terrain de basket ou évidement il y avait des jeunes à l’entrainement mais aussi des anciens jeunes dans les gradins qui semblent être là, figé depuis toujours. Des visages que je reconnais tant ils ont marqué toute une décennie, toute une époque, Ils étaient là comme pour dire « dommage, on vous a légué un héritage qui a été mal préservé ».

Ces anciens jeunes, c’était la dream team de la Mauritanie, une équipe de rêve qui refuse le désastre, l’apocalypse qui s’est produit après leur départ des compétitions nationale et internationale.

Apres une poignée de mains, et après avoir évoqué des souvenirs les larmes ne purent être retenues car la fierté d’avoir représenté le pays et levé le drapeau nationale sur les mats des grandes arènes du monde, les voilà assis incognito, accroupies sous le poids de l’âge mais fier d’un passé plein d’amour de fierté et de joie. De 1980 à 1988 cette équipe était présente sur tous les podiums africains et arabes, mais aussi représentée dans les clubs de poids au niveau régional.

Dans ce petit pèlerinage, j’ai pu serrer les mains de nos illustres internationaux, de nos champions d’une époque, il s’agit de : FALL YOUSSOUF, ABLAYE LY, DIALLO AMADOU, MBODJ dit gaucher, il y'avait aussi THIERNO et d’autres encore.

De cette visite je rends ici hommage à ces héros qui ont représenté dignement le pays et ont contribué positivent a son unité et sa gloire, il y avait des absents tels, SIDI CHERIF, FEIJI, ABOU LY, DEMBELE BIRAMA feu NDIOL pour ne citer que ceux-là. Une pensée spéciale à « HIBOU » à MAKATHI, à MALEEY, feu BEZEID N’DAW et aux autres.

A tout ce monde je plaide pour qu’on reconnaisse leur vaillance, leur bravoure et leur courage et qu’ils soient auréolés par des médailles de reconnaissance envers la patrie, mais aussi pour le travail et l’assistance technique qu’ils ne cessent de prodiguer à nos jeunes qui s’efforcent encore à suivre le chemin pourtant très bien balisé.

Sidi Bilal Sidi

Facebook - Le 17 juillet 2017

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