22-08-2017 22:30 - Rétablissement de l’éclairage public à Riad : Lutte contre l’insécurité
Tawary - Dans un contexte d’insécurité nul n’ignore que l’éclairage public participe énormément à la sécurisation des populations. Prenant la juste mesure de cette réalité les autorités du pays ont décidé de venir au secours des populations.
L’éclairage public interrompu dans quelques quartiers de la ville de Riad depuis deux décennies a été rétabli, ce mardi 22 août, par des équipes de la SOMELEC et cela quelques jours seulement après la visite du président dans cette ville.
La ville de Riad brille sous la lumière des lampadaires. La lumière est désormais dans les rues et les ruelles de cette Moughataa après avoir passé de longues nuits dans le noir et ce dès la tombée de la nuit.
Le retour de la lumière dans les rues principales de cette ville a suscité un soulagement de la part des habitants et surtout des vendeurs de couscous et de gâteaux et des travailleurs qui rentrent du centre ville, tard dans la nuit.
« La peur de l’insécurité a fait disparaitre tous nos grands clients et nous pensons que le retour de l’éclairage public va permettre aux petits marchands de se refaire une santé financière », a souligné une vendeuse de fruits.
Les populations souhaitent que le système d’éclairage public soit étendu dans l’ensemble des quartiers de la commune, afin de faire reculer les risques de délinquances dans la ville, les bandits profitant souvent de l’obscurité pour commettre leurs forfaits: vols à main armée, viols, meurtres, cambriolages, agressions,.....
Dans la nuit du dimanche à lundi, aux alentours de 21 heures, une fille a vu son téléphone et son sac à main emporté par une bande de jeunes délinquants armés de poignards. Toujours dans la même nuit, à 22h, un vendeur de légumes a été dépossédé de ses habits, de ses deux téléphones et d’une somme de 45000 ouguiyas, par un groupe de deux malfaiteurs, alors qu’il venait de descendre d’un taxi.
Conscient que l’une des causes de cas d’agressions et ou de meurtres constatés récemment dans plusieurs zones de Nouakchott est dû dans la quasi-totalité à un éclairage public défectueux, le gouvernement a décidé de réinstaller.
C’est une doléance qui a été toujours déposée dans le bureau du maire. D’ailleurs ce dernier l’avait évoquée dans son programme électoral avant de l’évoquer dans son discours en avril dernier lors de la cérémonie de l’inauguration du parc d’élevage des camelins au PK17 de Riad.
Pour un notable de la ville, l’installation de ces lampadaires, «véritable ouf de soulagement», répond à une vieille doléance de sécurisation des zones, mais aussi de baisse des factures de nos ménages. Ces lampadaires nous permettront de ne plus allumer les lampes devant nos maisons, a-t-il conclu.
Par Aboubecrine Sidi