25-10-2017 01:30 - Gambie : vaste campagne pour réclamer un procès de l’ancien président Yaya Djamé

Gambie : vaste campagne pour réclamer un procès de l’ancien président Yaya Djamé

Sahara Medias - Une vaste campagne populaire a été lancée en Gambie pour réclamer un procès pour l’ancien président Yaya Djamé, qui a tenu le pays près de deux décennies avec une main de fer.

Des victimes de l’ancien régime, soutenues par certaines organisations de la société civile en Gambie et dans d’autres pays, ont organisé du 19 au 21 octobre des meetings pour discuter les meilleures voies pour organiser le procès de Djamé.

Les gambiens tentent de s’inspirer de l’expérience tchadienne quand des victimes de l’ancien président Hissène Habré avaient réussis à le traduire devant un tribunal au Sénégal, accusé de crimes contre l’humanité.

Certaines personnes se déclarant victimes du régime de Djamé aspirent à ce qu’elles soient indemnisées contre les crimes subis entre 1994 et 2017.

L’ancien président Djamé vit en exil volontaire en Guinée Equatoriale où il s’était rendu après une crise politique qui a entraîné l’intervention d’une force ouest africaine et l’installation au pouvoir du président élu, Adama Barrow.

Parmi les victimes du président Djamé, l’opposant connu, Sanding ; mort en prison en avril 2016 et dont la fille avait participé à la manifestation.

Deux autres fils de victimes ont participé au meeting, Aichetou Djamé, cousine du président déchu, dont le père était mort dans des circonstances mystérieuses en 2005 et Baba Haïdara, dont le père, Deida Haïdara, journaliste, assassiné en 2005.

Toutes ces personnes sont membres du centre gambien des victimes des violations des droits de l’homme, le plu grand rassemblement des victimes du président Djamé et qui compte, dans ses rangs, près de 400 personnes.



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Commentaires (1)

  • samba el bakar (H) 25/10/2017 11:42 X

    Eh on se calme:oser penser défaire la toile soigneusement tissée par notre Aziz national pour protéger son ami Jammeh peut conduire à de graves représailles de la part de celui qui n' est pas né pour renoncer.Cela risque d'envenimer les relations entre la Mauritanie et le Sénégal la bête noire du chauvinisme mauritanien.