Cridem

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16-03-2012

20:22

Atar/Tourisme : Les guides de nouveau vexés !

Dans le cadre de l’exécution des accords convenus entre le ministère du commerce de l’artisanat et du tourisme et les acteurs touristiques en Adrar, une commission d’évaluation, présidée par le chargé de mission auprès du ministre, accompagné du Représentant du PNUD, séjourne actuellement en Adrar.

Déjà peu contents des prestations du ministère, les guides touristiques se sont de nouveau sentis vexés par les démarches et propos tenus par les membres de cette commission.

Tout avait commencé en fin 2007, lorsque qu’un coup de frein brusque mit fin aux ballets d’avion charters, débarquant chaque semaine sur l’aéroport d’Atar des dizaines de touristes. Le problème de sécurité, suite à l’assassinat de 4 Français à Aleg, drapa peu à peu de ses voiles de frousse toute la région de l’Adrar.

Commença alors pour les acteurs et opérateurs du tourisme, la descente aux enfers de la déche. Quatre années plus tard, ceux qui n’ont pas disparus ou émigrés vers d’autres cieux, se trouvent pris à la gorge et se débattent à chercher un souffle.

Plusieurs manifestations, écrits, rencontres et échanges divers aboutirent en fin 2011 à un accord (tacite pour la plupart des points) est conclu entre le ministère de tutelle et les acteurs du tourisme en Adrar.

Concernant les guides touristiques, une formation en Anglais et Espagnol a été convenue. Le représentant du PNUD à Nouakchott est chargé du suivi de cette formation, financée dans le cadre du Fonds alloué par le royaume d’Espagne aux fins de valoriser le patrimoine et tourisme Mauritanien.

Une commission régionale présidée par le Wali Mouçaid et comprenant le président de la fédération locale du tourisme et le directeur du lycée technique est chargée de sélectionner les dossiers des candidats à cette formation. Les deux associations de guides en Adrar n’ont pas été associées.

« Il n’est que normal –disent les guides venus protester ce matin- que la formation commencée au lycée technique d’Atar en février dernier ne compte que 17 guides sur 40 prévus. La magouille et affaires de bras longs, ont exclu et remplacé les 23 autres par des extra-secteurs du tourisme ».

En voulant exposer hier jeudi 15 Mars, leurs revendications à la commission du ministère venue de Nouakchott, les guides se sont vus dire tout simplement, en langue nationale pour que le représentant du PNUD ne le comprenne que : « la commission fait exprès de faire ça comme ça ».

Surpris et assommés par une massue inattendue, les guides touristiques de l’Adrar décident de porter ce problème à toutes les autorités y compris Monsieur le Président de la République ainsi qu’à toute l’opinion publique.



 


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