Cridem

Lancer l'impression
24-09-2012

12:30

Ministre de l’équipement et des transports : C’est à l’œuvre qu’on connait l’ouvrier.

Globalement, l’action du gouvernement mauritanien au cours des dernières années a été positive, face à un ensemble d’obstacles d’ordre intérieur et extérieur dont l’affectation d’une grosse partie des finances publiques à des actions destinées à juguler les effets néfastes de la dure sécheresse qui a frappé le pays et la conjoncture internationale très effervescente et instable , caractérisée par un occident de plus en plus recroquevillé sur soi ainsi par une instabilité sous-régionale face au péril islamiste.

Mais, comme dit l’adage, c’est à l’œuvre qu’on connaît l’ouvrier, le ministère de l’équipement et des transports a été incontestablement l’un des départements qui a réalisé un travail remarquable, visible à tous les égards dans les nouvelles avenues de la capitale Nouakchott et les nombreux tronçons bitumés accomplis dans les villes de l’intérieur du pays et sur les axes principaux qui les relient.

L’observateur qui fait un bilan de l’action de ce ministère, avant la nomination de son actuel patron, le ministre Yahya Ould Hademine, constate que l’homme a réalisé beaucoup pour le pays, en matière de réseaux routiers et de leur entretien, avec notamment l’acquisition d’équipements performants que le département utilisaient auparavant pour ses missions à titre de location auprès d’autres opérateurs routiers comme ATTM, coutant d’énormes dépenses au budget de l’Etat.

Faut-il citer ici à titre d’illustration les contrats hors programme de l’ENER qui ont permis à cette entreprise d’acquérir des équipements performants et modernes dont une centrale d’enrobée avec une autre attendue en octobre prochain, un premier finisseur sur deux prévus, 8 camions benne de marque Hino, 6 autres Iveco, 5 citernes à eau, 4 à carburant et 4 camions d’entretien.

A ce matériel qui permet aujourd’hui à l’ENER d’opérer sur n’importe quel ouvrage en mettant à contribution ses propres équipements, on cite également 4 niveleuses, 6 chargeurs, 4 billes à chenilles, 14 véhicules Toyota légers Mitsubishi et Nissan, 8 compacteurs monocylindres et à double bille, une pneumatique, 2 pointes à temps, 5 groupes électrogènes de 50, 80 et 400 CAVA.

A cela s’ajoute aussi les projets réalisés à Nbeiket Lahwach ainsi qu’à Néma ville, à Maghama, à Fimbo, Nerewallo, Niabina, M’Bagne sans compter les projets de la voirie de Nouakchott dont tous les citoyens s’accordent aujourd’hui sur la grande fluidité et la modernité. D’autres importants chantiers sont faits ou en cours de l’être à l’instar de la route Atar-Choum, de la première partie de Nouamghar, du tronçon Tiguent-Mederdra.

Au niveau de l’ENER, pour des raisons d’efficacité et de responsabilité des services devant les missions dont ils sont chargés, plusieurs directions ont été créées sur la base du nouveau organigramme, principalement la DTX, la DLMG et la DEM respectivement direction des travaux, de la logistique et des moyens généraux et de l’entretien du matériel.

Cette mesure a été prise pour mettre chaque direction devant ses responsabilités ainsi que pour assurer la bonne coordination de l’ensemble des actions prises d’amont en aval, depuis la mise en œuvre de la politique des transports du Président de la République M Mohamed Ould Abdel Aziz inscrite au menu de son programme électoral pour développer le pays et pour le doter de nouvelles routes modernes, praticables et fluides.

Ce travail remarquable du ministre de l’équipement et des transports mérite une reconnaissance honnête de la part de l’opinion et de l’élite qui se souviennent sans doute de l’état défectueux antérieur des routes, voire même de leur inexistence ou encore de leur étroitesse. Ce n’est que vérité dite en toute loyauté pour un ministre qui bénéficie d’une grande estime de tout le personnel de son département, du haut cadre au plus petit employé.

Yahya Ould Hademine n’a pas seulement que ces seuls atouts. Au contraire, grâce à lui, des employés victimes de l’injustice de certains anciens directeurs relevant de ce département ont trouvé auprès de lui attention et justice jusqu’à la couverture entière de leurs droits spoliés.

Les exemples sont très nombreux et les employés du ministère de l’équipement et des transports reconnaissent à leur premier responsable toutes les qualités d’homme droit, profondément attaché à la justice et à l’équité, respectueux des droits des travailleurs, ouvert et disponible.

Le directeur de l’ENER Mady Ould Taleb n’en est pas moins un autre cadre de grande envergure qui a redoré le blason de son entreprise après plusieurs années de dérive et d’inefficacité. Il est l’un des hauts responsables du département de l’équipement qui forme avec son supérieur Ould Hademine, le meilleur duo pour une complémentarité de vue et une exemplarité d’action.

Pour illustrer à titre furtif, les grandes réalisations du ministère de l’équipement et des transports, qui sont là devant nous, sans possibilité de les nier, il faut rappeler que ce département a réalisé jusqu’au mai dernier 711 km de routes dans un délai de 24 mois auxquelles il faut ajouter 1080 autres kilomètres en cours de réalisation. 500 autres kilomètres de route seront prochainement réalisés, bénéficiant de façon équitable à l’ensemble des wilayas du pays avec parfois des records d’exécution simultanée de 24 projets de construction de route.

Le plus récent exploit réalisé par Ould Hademine, est cet accord signé récemment avec les marocains dans le domaine des transports aériens qui permettra à Mauritania Airlines de desservir Rabat sept fois par semaine. Un juteux marché que les marocains n’auraient jamais accepté en raison du gros manque à gagner que cela engendre pour la RAM.

Sur le plan portuaire, il faut rappeler que le gouvernement envisage la construction d’un port sec dans la wilaya du Hodh El Gharbi pour faciliter le fret des marchandises entre la Mauritanie et le Mali suivant l’axe Nouakchott-Bamako.

Sur le plan aérien, le ministère envisage construire un aérodrome à Nouakchott à la place de l'actuel aéroport , représentant constamment un obstacle devant la modernisation de la capitale qui jouissant désormais de sa souveraineté en matière de transport aérien a besoin de répondre à toutes les normes requises pour le trafic aérien international pour tirer profit de ce marché très rentable en devises.

Diallo Moussa Samba


 


Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence www.cridem.org