Cridem

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15-11-2012

14:15

Sénégal : une conférence sur l’économie créative réunit 45 pays dont la Mauritanie.

[PhotoReportage] - Le ministre Sénégalais de la Culture, Abdoul Aziz Mbaye, a ouvert mercredi, à l’après-midi, à Dakar, la deuxième conférence internationale d’Arterial Network sur l’économie créative en présence d’une centaine de délégués venus de 45 pays d’Afrique dont la Mauritanie.

"L’économie créative en Afrique a de plus en plus besoin d’une mise ne place d’un cadre législatif favorisant l’entreprenariat culturel", a affirmé la ghanéenne Korkor Amarteifio, présidente d’Arterial Network, à l’ouverture de la rencontre.

Après Nairobi au Kenya en 2011, c’est au tour de la capitale sénégalaise d’accueillir la deuxième conférence d’Arterial Network sur l’économie créative en Afrique en partenariat avec Arterial Network Mauritanie.

Cette rencontre se tient dans un contexte de plus en plus marqué par l’absence notoire d’une véritable politique culturelle en Afrique en ce qui concerne notamment l’économie liée à la culture et aux arts.

"L’art et la culture sont l’héritage de demain", a martelé de son côté la tunisienne Oufa Belgacem, secrétaire générale d’Arterial Network, qui invite également "les pays africains à considérer sérieusement la question de l’économie créative et industrielle". Un appel partagé par le ministre sénégalais de la Culture. "Il faut nous départir de nos intentions pour mettre en place une véritable économie créative et industrielle pour assurer la survie de nos artistes", a dit Abdoul Aziz Mbaye.

Déjà, en 2008, le Sénégal montrait l’exemple à suivre en votant une loi sur le droit d’auteur et les droits voisins. "Peu de fois, on a été au fonds des choses. Les artistes ne sont pas différents des autres agents de l’économie. Il faut que l’économie créative soit structurée afin que tout le monde y trouve son compte", a souligné M. Mbaye.

Arterial Network, qui défend la diversité culturelle, est convaincu que le secteur culturel est porteur de créations d’emploi et de richesse pour les Etats africains. "La culture africaine doit être transformée en un produit vendable, durable et diversifié à travers le monde", a déclaré Ousmane Faye, président d’ADAFEST/Arterial Network Sénégal.

Arriver à harmoniser les besoins de structuration, telle est l’ambition de plus en plus affirmée d’Arterial Network en matière d’économie créative, avec comme mot d’ordre, rapprocher les différentes politiques culturelles des Etats africains. Par rapport à ce point, le ministre sénégalais a promis de saisir ses collègues des autres pays membres du réseau d’Artérial Network.

Babacar Baye Ndiaye


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