Plusieurs sympathisants du mouvement Touche Pas à Ma Nationalité (TPMN), dont Wane Abdoul Birane auraient été arrêté aux environs de 12h30 par la police suite à une manifestation. TPMN comptait faire une marche de la Polyclinique jusqu’à la présidence de la république pour remettre une lettre au président de la république Mohamed Abdel Aziz.
Mais les quelques dizaines de militants de TPMN se sont heurtés aux forces de l’ordre qui les ont violemment dispersés à coups de bombes lacrymogène. Selon les informations recueillies auprès de TPMN, une personne a été blessée lors de cette manifestation.
Dés le matin, les forces de l’ordre se sont déployées sur le carrefour de la polyclinique où était prévu le départ de la marche.
Urgent: Abdoul Birane Wane libéré.
flash le Calame:
Abdoul Birane Wane et les membres du collectif
Touche pas à ma Nationalité, arrêtés ce matin, viennent d'être libérés.Ils étaient détenus au
commissariat de Tevragh Zeïna.
Le Calame (Mauritanie)
TPMN réclame à Ould Abdel Aziz de faire "la lumière sur les atrocités qui ont frappé la communauté négro-mauritanienne"
A l’initiative de
Touche pas à ma Nationalité, des centaines de mauritaniens étaient rassemblés mardi 27 novembre à
El Mina près de la
mosquée du Qatar pour commémorer les martyrs d’
Inal pendus dans la nuit du 27 au 28 novembre 1990.
Une occasion également de rendre hommage à
Abou Fall, dont la main droite a reçu une grande lacrymogène le 28 novembre 2011 lors d’une manifestation pour commémorer les martyrs d’
Inal, au jeune
Lamine Mangane, tué par balle, le 27 septembre 2011 à
Maghama, alors qu’il protestait contre le recensement.
Pour
Wane Abdoul Birane, ce n’est pas le moment de laisser le soufflet retomber en ce qui concerne le volet judiciaire du passif humanitaire. "
Nous exigeons plus que jamais l’abrogation de la loi d’amnistie de 1993 et le jugement des criminels", a déclaré le coordinateur du
Mouvement Touche pas à ma Nationalité. ".
"
Qu’on ne se trompe pas : nous continuons à être opprimés par l’Etat mauritanien", a-t-il ajouté, dénonçant les répressions de 1986, 1987, 1989, 1990 et 1991 sous le régime de
Mâaouiya Ould Sid’Ahmed Taya.
Ba Mamadou Alassane a souligné quant à lui la nécessité pour les partis politiques tels que le
PLEJ, l’
AJD/MR d’
Ibrahima Moctar ou encore le
MPR de
Kane Hamidou Baba de se réunir autour d’une alliance forte capable de défendre les intérêts de la communauté noire. Il a en effet indiqué qu’il était prêt à "
se fondre" dans cette coalition et à "
suivre" celui qu’on placerait à la tête.
Abdel Vetah, qui est le coordinateur du
Mouvement du 25 février, en a appelé, lui, à "
une synchronisation des idées", au vu de la situation actuelle qui prévaut en
Mauritanie, pour faire face à ce mur "
d’injustice et de discrimination" qui s’élève devant tous les Mauritaniens sans exception. "
Vous n’êtes pas les seuls qui sont concernés. Nous devons donc tous unir nos forces pour arriver à imposer une Mauritanie libre", a martelé
Abdel Vetah.
C’est par des cris de "
Mâaouiya assassin" que ce rassemblement qui a réuni
ODH, AVOMM, AJD/MR, Dekaaleem, s’est terminé. Ce mercredi matin,
Touche pas ma Nationalité compte marcher jusqu’à la présidence de la République pour remettre une lettre à
Mohamed Ould Abdel Aziz en vue de lui demander de "
faire toute la lumière sur les atrocités qui ont frappé la communauté négro-mauritanienne", a indiqué
Wane Abdoul Birane.
Babacar Baye Ndiaye
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