Cridem

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08-03-2013

05:00

Maurichronique : Mon pseudonyme est Président de la République (partie1).

J’ai été acceptée, en amitié, sur facebook.com, par mon président, Mohamed Ould Abdel Aziz. Je lui ai écrit un message sur mon mur. Cela se fait, sur les murs virtuels de facebook. Il se fait, aussi, des choses, sur, devant et derrière, les murs réels du président de la République.

Des choses. Beaucoup de choses, dont la variabilité se rythme à celle du président de la République. J’ai publié sur mon profil facebook: “Le président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, vient de m‘accepter, en amitié, sur Facebook. J‘aimerais bien lui poser quelques questions, personnelles, toutes personnelles, s‘il le veut bien, en privé, bien sûr...

Sinon, je les pose sur son mur pour qu‘elles, mes questions, rejoignent toute la fratrie de questions posées, déjà, depuis quelque temps, sur le mur de la République...”

Aucune réaction, de la part du président, jusqu’à l’instant où j’aligne ces mots. Mais, je ne désespère pas. Bien sûr, je le dis, maintenant, mes questions ne risquent pas de le déranger. Puisque, je sais faire, contrairement aux opposants envieux, la part des choses. Je sais bien que le profil sur lequel est inscrit le président, à savoir, le Président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, est un pseudo. Et c’est là, une chose que les opposants ignorent.

C’est pourquoi, d’ailleurs, ils n’arrivent jamais à comprendre cet homme qu’ils appellent président de la République. Le président de la République, pour Mohamed Ould Abdel Aziz, est tout simplement un pseudonyme, comme tant d’autres, qui peuplent la toile, les réseaux sociaux et autres forums virtuels.

Sauf que pour Mohamed Ould Abdel Aziz la pseudonymie est valable également pour le monde réel. C’est-à-dire, comme toute pseudonymie, que c’est pour lui, un nom d’emprunt. Et, le nom d’emprunt, ici, cela s’entend, dans son acception commerciale.

Et elle est bien différente, soyons clairs, des autres acceptions, littéraires et artistiques. Et l’évocation de la création commerciale renvoie, objectivement, à la richesse. Un nom d’emprunt qui crée la richesse. Qui ne signe aucune œuvre littéraire ou artistique. Mais, signe des œuvres toutes patrimoniales, toutes financières. C’est dire que pour moi, les choses sont claires. Dès le début. Tout comme pour le président. S’il y a un effort à faire, c’est au niveau de l’opposition. Un peu de compréhension, s’il vous plait. 

Pour revenir un peu à mes questions, j’aimerais dire qu’elles sont adressées à l’homme qui se cache derrière ce pseudonyme. C’est plus simple, pour moi. Ce qui m’éviterait de poser une foule de questions à un nom d’emprunt. Un créateur de richesse. On ne peut pas dire à un romancier pourquoi vous écrivez. C’est absurde. Et, moi, l’absurde en dehors de Beckett, je le refuse. Toutefois, nous pourrions discuter, le président et moi. En instantané. Des tas de choses à nous dire :

- Salut, mon président!
- Salut, Mouna Mint Ennass!


A suivre la semaine prochaine…

Mouna Mint ennass


 


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