Cridem

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19-03-2013

15:58

Théâtre : Sur les traces des 'cinq cabris qui voulaient s’émanciper' de Djibril Hamet Ly - [PhotoReportage]

Dans «Les cinq cabris qui voulaient s’émanciper ou solidarité» écrit en 1999, présenté ce dimanche 17 mars, au Centre Culturel Marocain (CCM) de Nouakchott, en marge de la célébration de la Semaine de la langue française et de la Francophonie, Djibril Hamet Ly revisite de manière dramatique et ludique la thématique de la liberté.

Ce sketch, mis en en scène par Mohamed Athié Michri de l’Association Empreintes Culturelles, nous a été joyeusement joués par les apprentis comédiens de l’Ecole Diamly qui ont réussi à donner un supplément de chaleur, d’innocence et de fous rires à la célébration de la Semaine de la langue française et de la Francophonie.

C’est en bêlant que les élèves de l’Ecole Diamly, déguisés en cabris, entrent en scène. «Enfin, nous voilà hors de la maison. Nous sommes maintenant libres», s’écrie l’un d’eux. «Vive l’indépendance ! Et chacun pour soi : c’est seulement ainsi que nous seront réellement libres. Personne ne doit rien dicter à personne», réplique un autre.

Puis, dans leur quête frénétique de liberté, ils vont faire face aux maladies, à la faim, aux intempéries, aux calamités, à l’ignorance. L’objectif de Djibril Hamet Ly est d’entremêler la liberté et la solidarité. De faire en sorte que les enfants s’approprient ces deux notions pour leur formation spirituelle.

«Il ne faudrait pas qu’ils vivent ce que les autres ont vécu et qui se sont laissés dominer. Il faut leur inclure la liberté afin qu’ils puissent refuser la domination, à vivre dans la liberté et pour la liberté. Il faut que les enfants apprennent à grandir dans la liberté», expliquera Djibril Hamet Ly.

Dans le spectacle, liberté et solidarité se côtoient sans cesse, à travers des dangers, des scénarii imprévisibles. De scène et scène, de péripéties en péripéties, portés par un souffle d’abnégation et de courage, «Les cinq cabris» arrivent enfin au terme de leur quête de liberté, après avoir vaincu la peur de la mort et de l’adversité.

Babacar Baye Ndiaye


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