Cridem

Lancer l'impression
06-06-2013

14:05

Revue de presse: la grève des journaliers et l'initiative de Messoud toujours en vedette

Deux événements majeurs ont marqué la presse écrite mauritanienne durant cette semaine, à savoir le mouvement de contestation des journaliers de Zoueirat et l'initiative de Messoud Ould Boulkheir.

Evoquant la question de grève des journaliers, le Secrétaire général de l'Alliance populaire progressiste (APP), Ladji Traoré, revient dans une interview accordée au Calame sur les origines historiques de ce mouvement de protestation.

Il indique que ce n’est pas la première fois de son histoire que la SNIM a recours à de main d’œuvre occasionnelle. Mais il y a un autre problème, aujourd’hui, avec ce type de main d’œuvre, selon lui.

Il estime que ce dernier contestation traduit une abdication de l’Etat devant sa fonction essentielle, en invitant le gouvernement à recenser le potentiel de main d’œuvre et des techniciens et à les placer, en priorité, dans les sociétés qui viennent s’installer chez nous, sans passer par des intermédiaires, selon le calame.

Le journal de Biladi a préféré aborder avec un peu de détails les efforts consentis par le Président de l'Assemblée ses alliées au sein de la CAP pour réussir l'initiative, en révélant que Messoud et ses alliées au sein de la CAP ont décidé de porter le dossier devant l’opinion publique à travers l’organisation, à Nouakchott d’un meeting, le 23 juin courant.

Certains observateurs ont même vu dans son adresse publique aux belligérants une sorte d’aveu d’échec ou d’impuissance devant l’intransigeance de deux camps. Ceux-ci avaient, effet, chacun, répondu par écrit et de manière « positive » à la proposition de la chambre basse, selon le journal .

Biladi voit que la réponse de la majorité avait soigneusement évité d’évoquer la question du gouvernement d’union nationale, principal point de l’initiative qui est catégoriquement rejeté par le président Mohamed Abdel Aziz. Une manière comme une autre de torpiller la proposition de Massaoud sans pour autant paraître comme empêcheur de tourner en rond sur la scène politique, poursuit le journal.

Le calame revient aussi sur le sujet de loi d'amnistie qui ne cesse de défrayer la chronique dans les milieux politiques. "Cette loi finira un jour par être abrogée parce qu’un pays ne peut être construit sur un déni de justice", déclare Dia Alassane, coordinateur de l'aile dissident du Mouvement touche pas à ma nationalité dans une interview avec le journal. Mais pour forcer le destin et ramener le pouvoir à la raison, il faut que toutes les organisations et les formations politiques qui portent ce combat travaillent en synergie et dans la continuité, ajoute-t-il.

La Nouvelle expression a évoqué les problèmes que confrontent les ressortissants de pays d'Afrique de l'ouest pour transférer d'argents vers leurs pays d'origine. Selon le journal, les filières de transfert d’argent de la Mauritanie vers les pays de l’Afrique de l’Ouest se multiplient suivant des circuits informels peu sûrs. Ce secteur se développe en violation des lois et avec des complicités au sein de l’Administration. Ces pratiques entraînent des conséquences néfastes pour l’économie mauritanienne comme pour les migrants.


Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité




 


Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence www.cridem.org