La semaine du BIT (bureau international du travail) et l’emploi des jeunes en Mauritanie a été ouverte, ce dimanche 23 juin au Centre de Formation et D’échange a Distance du palais des congrès de Nouakchott.

Cette activité est une initiative du Bureau International de Travail en Partenariat avec le ministère délégué auprès du ministre d’état a l’éducation nationale, chargé de l’emploi, de la formation et des nouvelles technologies avec l’Appui financier de l’Agence Espagnole pour la Coopération Internationale et le Développement (AECID).

Durant quatre jours, experts, chercheurs, partenaires techniques et financiers et ONG se pencheront sur la question de l'emploi décent des jeunes en Mauritanie.

Ces journées visent selon les organisateur « a mettre en valeur les actions du gouvernement mauritanien et du BIT pour faire un plaidoyer sur la problématique de l’emploi des jeunes en montrant de bonnes pratiques. Et, faire un travail multi niveaux pour créer des alliances pour l’emploi ».

Le directeur du Bureau International du travail a Dakar, François Murangira a estimé que le but de la tenue de cette semaine pour l’emploi des jeunes en Mauritanie est de faire un plaidoyer pour l’emploi des jeunes et de montrer que, malgré les difficiles des avancés et des résultats concret ont d’ores et déjà été atteints.

« Cette semaine du BIT pour l’emploi des jeunes en Mauritanie est également un réponse à l’appel à l’action lancée par la Conférence Internationale du travail qui a eu lieu en juin 2012 pour combattre la crise de l’emploi des jeunes » a-t-il ajouté.

De son coté l’ambassadeur du royaume d’Espagne en Mauritanie, a rappelé que cette semaine se tient au moment ou le monde assiste a l’effervescence d’une jeunesse qui s’interroge sur son avenir et place l’emploi au centre de ses préoccupations. Ces préoccupations, poursuit t’il « sont à l’ origine de cette semaine qui constitue la pierre angulaire de la coopération espagnol avec l’agence spécialisé dans l’emploi au sein du système des nations unies. »

Selon lui « pour affronter de façon efficace la problématique de l’emploi, les décideurs doivent plaider en faveur de nouvelles approches partenariales. Et il faut aussi préconiser un ensemble de mesures concrètes que puissent adopter les entreprises, les syndicats et les gouvernements afin de créer plus d’emplois et de meilleure qualité pour les jeunes.

Il a indiqué que depuis l’année 2000, l’Agence Espagnol de coopération Internationale accompagne ses partenaires mauritaniens dans leurs efforts pour améliorer les conditions de vie du peuple mauritanien. « La Mauritanie et un pays prioritaire pour l’Espagne qui l’accompagne dans sa marche vers le développement, notre volonté s’est traduite dans les dernières années par un volume d’aide non-remboursable d’environ 25 millions d’euros par an » a-t-il ajouté

A noter que le BIT et l’Etat mauritaniens ont signé en 2012 un partenariat relatif à trois axes

-« aider les jeunes mauritaniens à trouver de l’emploi et le conserver et à renforcer leurs compétences en fonction de l’évolution du marché du travail.

- (Éducation financière) va mettre à la disposition de ces jeunes les outils de gestion budgétaire, d’épargne et de risque.

Quant au volet (Emplois verts), il s’intéresse aux métiers et filières qui ont accès à l’environnement et à sa protection, comme l’agriculture biologique qui peut générer beaucoup d’emplois et les énergies nouvelles (solaire et éolienne) ».

Djigo Souleymane