En avril 2011, sous le titre « Ecole 1 de Rosso ; 500 élèves sous des toits qui menacent de s’effondrer » Cridem avec écrit le texte suivant : « L’école 1 de Rosso Mauritanie, située au Quartiers Medine Escale date de 1934.

Nous avons visité cette école le sept avril dernier. Constat : pendant 77 ans, elle n’a presque jamais été rénovée. De simples rafistolages, affirme son directeur actuel Houssein Ould M’barreck Diarra. Les classes, les murs, le bureau du directeur… sont dans un état de délabrement final.

Les toits laissent apparaître la ferraille rouillée qui fait craindre un effondrement imminent sur les têtes des quelques 500 élèves. Avant chaque entrée, l’IDEN et le DREN signalent aux autorités l’état de cette école.

La mairie de Rosso, il y a deux ans a entamé la construction d’une clôture neuve, mais les travaux ont été interrompus. Les parents d’élèves, eux ne s’en préoccupent guère. En 2010, avec l’appui du projet éducation, trois nouvelles salles de classe ont été construites. Pour le reste, le colmatage des brèches continue en attendant de venir pour sortir les corps d’innocents gamins des décombres. » Deux après la publication de cet article, nous avons reçu de la Mairie de Rosso, le texte suivant :

Réhabilitation de l’école de Rosso

Enfin, pourront on dire, car pour beaucoup de Rossossois il était temps de sauver ce monument. l’École 1 de Rosso est l'un des plus anciens établissements à Rosso car elle date de la période coloniale. Ces dernières années elle a connu une dégradation notable au point que les élèves ont été transférés vers les locaux de Rosso 2. Devant cette situation, sur initiative du collectif des cadres mauritaniens à l'étranger (CCME) dont certains sont passé par l'établissement la réhabilitation a été engagée.

Non seulement les salles de classe seront réhabilitées mais un bloc de 4 nouvelles salles de classe et un bloc sanitaire de 4 compartiments viennent enrichir les infrastructures de l'école.

Coût du projet 33 215 459UM dont 10 millions comme contribution de la commune. La commune est le maître d'ouvrage délégué en association avec le bureau d’études, de contrôle et d'assistance technique (BECATEC), le chef du projet Ibrahima Ngaïdé est un membre du collectif des cadres, les travaux doivent se terminer dans le courant du mois de septembre prochain. Cette belle initiative est à saluer montre si besoin était qu'il est bien possible de contribuer au développement de sa commune ou de son terroir si le cœur y est.

Khalilou Diagana