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09-07-2013

08:38

Urgent : les Moulatahmounes de Bellawar revendiquent les attaques de la prison de Niamley, d’Arlit et d’Agades

La katiba des « Moulathamounes » de Moctar Belmoctar, alias Bellawar a revendiqué, lundi, l’attaque de la prison de Niamey  du complexe d'uranium d'Arlit et de la caserne d'Agades, dans un enregistrement sonore parvenu à l’ANI.

Au cours de cette attaque perpétrée en juin dernier, contre la prison centrale de Niamey, 30 détenus jihadistes avaient été libérés par les assaillants. Selon l’enregistrement lu par un membre de la « cellule de communication des moulathamoune », la katiba « félicite l’oumma islamique à l’occasion de la libération d’une trentaine de jihadistes détenus dans la prison civile de Niamey ».

L’enregistrement revient sur les détails de l’attaque, précisant que sa préparation a commencé depuis l’attaque conjointe avec le Mujao menée, en début du mois de mai dernier, contre l’armée nigérienne à Agades et contre le complexe minier d’extraction de l’uranium de la compagnie française « Areva » à Arlit.

L’enregistrement souligne également que cette opération dirigée par un certain Abdallah Al Soudani (le soudanais), a commencé « le 1er juin à 15 heures par un assaut contre les gardes du portail de la prison. Les moujahidine, précise-t-il avaient pris possession des armes des gardes et du magasin d’armement de la prison, avant de libérer les prisonniers, « dont le nombre avoisinait la trentaine ».

Le porte-parole, qui lisait la déclaration, a expliqué les raisons du retard accusé par le communiqué(plus d'un mois), « pour permettre à nos frères d’arriver en lieu sûr et que d’autres puissent parvenir à nos fiefs islamiques de l’Azawad ».

Il a par la suite dressé un bilan des attaques d’Agades et d’Arlit soulignant que « 116 militaire, pour la plupart des officiers et leur instructeurs français ont été tués. Il a jouté que la caserne a été attaquée par le moyen d’un véhicule piégé, avant un assaut menés par sept homme armés contre l’académie militaire, où des français s’occupaient de la formation de militaires nigériens.

Concernant l’attaque du complexe d’Areva à Arlit, le communiqué indique qu’elle s’est soldée par la destruction de la centrale électrique et le centre de contrôle, « ce qui fait que cette usine n’a pu fonctionner jusqu’à ce jour », a –t-l souligné.

Et D’ajouter que les kamikazes ayant pris part aux deux attaques sont deux tunisiens, deux sahraouis, trois ressortissants de l’Azawad, trois soudanais en plus d’un marocain et d’un nigérian. Le communiqué a promis de livrer, dans le futur proche d’autres détails.

Ely Ould Maghlah



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