Cridem

Lancer l'impression
04-08-2013

16:08

Rejet de la demande de reconnaissance du parti RAG

« Les documents contenus dans votre dossier de demande de reconnaissance d’un parti politique ne répondent pas aux dispositions de l’article 06 de l’ordonnance 91-024 du 25 juillet 1994 relative aux partis politiques modifiée par la loi 91.014 du 12 juillet 1994 »

C’est le contenu de la lettre adressée par la direction générale des élections et des libertés publiques du ministère mauritanien de l’Intérieur au Parti Radical pour une action globale (RAG).

Le RAG, aile politique de l’initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste en Mauritanie (IRA), a lancé ses activités à Nouakchott, vendredi dernier. La lettre de rejet de reconnaissance du ministère de l’Intérieur est donc intervenue deux jours après ce lancement.

L’article 06 de l’ordonnance 91-024 du 25 juillet 1994 relative aux partis politiques modifiée par la loi 91.014 du 12 juillet 1994 dispose : « aucun parti ou groupement politique ne peut s’identifier a une race, à une ethnie, à une région, à une tribu, à un sexe ou a une confrérie. » Le ministère de l’intérieur a donc jugé que le RAG ne répond pas aux exigences de cette disposition.

Nous avons recueilli la réaction de Balla Touré, un des responsable du RAG ; il a fait la déclaration suivante : « Nous allons nous réunir pour apprécier la situation et envisager l’attitude à adopter. Seulement, nous pouvons déjà affirmer que la démarche du ministère de l’intérieur est contraire à la réglementation.

Nous avons déposé notre dossier de demande de reconnaissance le 15 avril 2013. Le ministère nous envoie sa réponse portant rejet le 04 août 2013 ; or, selon la loi, la réponse doit intervenir dans un délai de 60 jours a compter du dépôt du dossier ; A défaut de réponse, le parti demandeur de reconnaissance peut légalement entamer ses activité. »

Khalilou Diagana



 


Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence www.cridem.org