Cridem

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19-08-2013

22:58

Biram doit d’abord faire le ménage dans son propre camp !

L’esclavage doit être combattu sous toutes ses formes. Qu’elle soit l’œuvre d’un maure blanc, d’un wolof, d’un soninké, d’un halpoular, ou d’un hartani. Oui, il y a des hartanis qui ont comme esclaves des hartanis. L’esclavage en milieu hartani existe aussi.

Au nom donc de la lutte contre l’esclavage, certains auraient le droit de dire tout ce qu’ils veulent sur d’autres sans que ces derniers aient le droit de se défendre. On marche sur la tête !

Parce qu’on s’appelle Biram, on aurait tous les droits. Seul Biram a le droit de s’attaquer à ses opposants ainsi qu’à ses partenaires. Parce qu’il a été à Inal, il aurait tous les droits. Où était-il justement lorsqu’on procédait à la pendaison de militaires négro-africains ? Militer dans le parti du Président à l’origine de ces massacres, le PRDS.

N’en déplaise à celui qui faisait du thé à Khattri Oud Jiddou, on n’a pas entendu Biram lorsqu’on massacrait des négro-mauritaniens en 1989. D’ailleurs, Biram n’a-t-il pas fait partie de la délégation, composée entre autres de Sidney Sokhna, et qui était chargée de défendre à Dakar, qu’en Mauritanie il n’y a plus que les séquelles de l’esclavage et non l’esclavage ?

C’est quand même incroyable qu’on n’ose même plus se défendre dès lors qu’il s’agit de Biram. Or, en Mauritanie, depuis un certain temps, dès lors qu’on émet un avis autre que celui qui est défendu par le leader de l’IRA, on est taxé de tous les noms. Qu’est ce qui est reproché à Bâ Bocar Oumar, Kaw Touré et Abdoulaye Diagana ? Tout simplement de ne pas être des hartanis ; c’est aussi simple que ça.

Pour certains hartanis, il n’y a que les hartanis qui ont la légitimité de parler en leurs noms. C’est ce qui avait été reproché d’ailleurs à Jemal Oud Yessa. Si Bocar, Abdoul et Kaaw ne sont pas des hartanis, ils n’y peuvent rien. Ce n’est donc pas de leurs fautes. Sinon à moins qu’on soit de mauvaise foi, d’ailleurs c’est le cas de certains soi-disant militants, on ne peut les taxer d’esclavagistes.

On a le droit de ne pas les aimer, ce qui est une autre affaire ; mais encore une fois de plus, ni Bâ Bocar, dont la tante est mariée au Président d’IRA France , ni Abdoulaye Diagana, qui avait, grâce à son riche carnet d’adresse, aussi permis à Messaoud de rencontrer des journalistes en France, pour dénoncer le coup d’état contre Sidioca et avait invité Bodiel à s’exprimer sur Kassataya pour se défendre contre les accusations de Mohamed Oud Abdel Aziz de détournement, ni enfin Kaaw, qui, comme nous le savons, n’a ménagé aucun effort afin que le site dont il est l’administrateur permette à l’idiot-utile de la lutte, ô combien noble, contre l’esclavage de diffuser tous les communiqués du Mouvement.

Par ailleurs, j’ai écouté et réécouté la prestation d’Abdoulaye Diagana ainsi que les réponses apportées par Aziz ; franchement, je n’ai pas compris les attaques dont a fait l’objet le fondateur de kassataya, à part qu’il n’a pas posé de question sur l’esclavage. On lui aurait certainement reproché, lui, qui n’est pas hartani de parler en leurs noms

Au lieu de s’attaquer à leurs alliés naturels que sont Messaoud Oud Boulkheïr, Bodiel Oud Houmeïd, Ibrahima Moctar Sarr, Ibrahima Mifo Sow, Mireille Hamelin, Ousmane Sarr ; Biram et ses amis feraient mieux de recadrer ceux qui pourraient nuire à cette noble lutte. Dans nos prochaines sorties, nous reviendrons sur le passé de Biram.

Lass Sow





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