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27-10-2013

01:23

Débat : poème « Essevin » d’Ahmedou Ould Abdel Ghadre -V

Avec une remarquable faculté d’adaptation, quant à l’habilité et l’opportunisme, la classe dirigeante parallèle, celle des mandarins, entama le processus de la succession…

Ils devenaient les auxiliaires réels du nouveau pouvoir, l’étranger, et ses seuls intermédiaires avec le reste de leur société. Ce renversement de situation sonna le glas de notre équilibre socio- politique avec la soudaine trahison de notre « élite » traditionnelle.

On feindra longtemps et on feint encore de craindre la férocité des gens d’armes ou le 'tazaboutt' (61) des marabouts, mais le transfert consommé de l’autorité et de la gestion du pays aux mécréants a brisé les mythes et désacralisé les tabous !

Et l’indépendance octroyée par surprise nous trouvait donc dans un désarroi général. En particulier notre univers ressemblait à un miroir éclaté avec ses tessons éparpillés et désormais impossibles à réunir ! De temps en temps un pitoyable petit morceau dérisoirement permettait de montrer un nez, un front, des dents , un menton, une barbe, des tresses etc. Mais l’ensemble s’est volatilisé au-delà de toute possibilité de rassemblement ou réparation… Oui, en effet, jugez-en !

…Les chefs de tribus, hier patriarches et « têtes » respectés, s’étaient transformés en précepteurs, ne reculant devant rien pour gagner ou conserver les faveurs du pouvoir étranger

Symbolisé par le 'commandant' local…

…Les 'cheïkhs' (62), aux cartables remplis de recommandations cornées et jaunies établies par le gouverneur ou le commandant, l’adjudant, le surveillant des Eaux et forêts ou des travaux publics, vantaient, à qui voulait les entendre, les mérites de la France et des français, s’arrêtant à deux doigts de décréter que la fidélité à la 'métropole' était le sixième pilier de l’Islam…

…Les 'mahadrah' désertées déjà par des étudiants que ne séduisaient plus un savoir tatillon, sclérosé et dévalué par l’introduction des miraculeux billets de banques ou les pièces sonantes et trébuchantes agonisaient en raison aussi de la déperditions de leurs prestigieux maîtres. Ceux-ci, oubliant tout orgueil, dépassant les premières répugnances, remuant ciel et terre, alliances et talismans, limitaient désormais leur ambition au décrochage d’un insignifiant poste de « maître d’arabe » dans une « medersa « (63) , appellation des nouvelles écoles bilingues.

…Des femmes de » bonne tente » ou de » bonne case » gelant toute fierté et leçons de morale

débitées par des générations de mères, tantes et grande mères devenaient concubines d’un paysan auvergnat ou d’un cordonnier mossi !

…Le cadi tremblant, pas effrayé par le terrible avertissement d’Allah d’envoyer « …deux cadis en enfer et un seul au paradis… » mais paniquant de ne pouvoir satisfaire les commandements, désormais sacrés pour lui, du pouvoir colonial…

…Le berger, délaissant ses belles chamelles, brebis, chèvres génisses et la liberté de parcourir en toute liberté les magnifiques pâturages dont rien ne limite l’horizon, choisit d’aller s’encanailler en « ville » comme boy à la courte culotte…

…Le cultivateur, abandonnant en jachère son fertile champs de blé et ses belles palmeraies ou ses cultures derrière son barrage ou sur la Chamama (64) ou le Diéri (65) ou les 'grara' (66) vient grossir, en milieu urbain, un sous prolétariat parasitaire, vivotant des mille et un métiers sans profit mais qui ont l’avantage de servir les caprices du pouvoir colonial…Etc.

La colonisation accomplissait ainsi le tour de force de briser tout l’univers traditionnel des mauritaniens, l’unifiant pour la première fois dans la servitude de dépendance économique et, surtout, psychologique. Elle rivalisait ainsi avantageusement avec des traditions des plus solides, des plus enracinées.

Cet initial ( peut-être) exode rural était le résultat du triomphe de la nouvelle échelle de « valeurs », du prestige diminuant des conditions de vie rurale et de l’introduction de l’économie monétaire.

Et cet état de choses était ainsi appelé à rompre les ressorts profonds du pays et l’âme de son peuple. Jamais pourtant ne seront profondes, comme traumatisme, et jamais générales, en raison du nombre restreint des personnes concernées, les conséquences négatives de la colonisation. Et paradoxalement ce sera la mission de 'l’indépendance' octroyée d’infliger les cicatrices les plus marquantes à l’ensemble de l’édifice national historique !

Avec cette indépendance a surgi une nouvelle élite héritière directe du pouvoir colonial et arborant, en plus, comme légitimité celle que lui confère ce pouvoir usurpateur d’occupation.

Pourtant la mythologie populaire, créée et amplifiée par le mouvement patriotique anti- colonialiste et anti-impérialiste ici et partout ailleurs, rêvait d’indépendances apportant avec elles la liberté, l’égalité, la justice et l’opulence par le développement. Le mauritanien moyen, en particulier, espérait vivre l’heure du respect de ses idées, ses croyances et l’utilisation de son savoir, de con savoir- faire et de ses compétences au service du pays.

Pour les masses, la Mauritanie nouvelle, rétablie dans sa libre détermination, fière de son passé, pour sa partie objectivement positive, devait être le patrimoine de tous. Mais il fallait vite désenchanter…Sitôt les lampions de l’indépendance éteints, les paysans et éleveurs retournèrent à leur scepticisme, les salariés gardèrent les mêmes émoluments, les chefs et notables trouvaient en le nouveau pouvoir « national » un autoritarisme plus contraignant et une autorité encore plus jalouse que du temps de l’administration coloniale!

En effet le colonisateur était clair et net. Après des relations multiformes depuis le XVe siècle avec les portugais, les espagnols, les prussiens, les hollandais, mais surtout les anglais et les français, les mauritaniens ont vécu une colonisation de leur terre avec le XXe siècle naissant.

Les français, en Mauritanie, cherchaient à sécuriser leurs possessions « utiles », mais aussi à s’assurer de leurs sources d’importation de pêche, gomme rabique, sel et bétail pour leurs colonies. Néanmoins c’est surtout la situation géo- stratégique qui était intéressante en tant que marche militaire entre l’Afrique occidentale française et le Maghreb « français ».

Toute sa politique à l’égard du territoire et de ses habitants sera motivée par ces priorités. Et ces priorités motiveront le nouveau transfert de pouvoirs : le drapeau, l’hymne et les autres attributs de souveraineté qui seront confisqués par nos nouvelles classes politiques, et en particulier par la nouvelle « élite ».

Nouvelle « élite » issue de toutes les couches sociales et ethniques du pays, mais qui représentait en fait et en totalité (quoique parsemée de quelques représentants de castes subalternes) un microcosme de la dichotomie « hasasne-zawaya » ou guerriers et marabouts.

Même si il est vrai que pour la plupart d’entre eux ils provenaient de leurs familles marginalisées, frustrées de la conduite du pouvoir traditionnel historique. Et, en plus, ils ont été sevrés assez tôt des traditions de leur milieu social dont ils ont perdu mémoire.

La vérité est qu’elle se rebella pour mieux marquer sa différence et affirmer son pouvoir, bien à elle, en éliminant le traditionnel pour instaurer le nouveau rapport des forces exclusivement sien…Composées d’individualités socialement et culturellement schizophrènes, elle vivait un dédoublement fort compliqué. Comme les chauve- souris de la fable française elle pouvait » voler avec les trousseurs et mener les investigations avec les enquêteurs… » en disant : » je suis oiseau, voyez mes ailes ; je suis souris, vivent les rats ! »

D’une part cette nouvelle « élite » était l’héritière d’un univers arabo-islamique et de structures médiévales d’un ensemble étagé en castes hermétiques quasiment et, d’autre part, initiée à la langue et mode de gestion du colonisateur, familiarisée avec certaines formes de sa pensée , elle se voulait différente, éloignée même de sa propre origine.

Cependant sa tâche n’était pas aisée. Sans expérience nationale valable comme référence historique, non préparée, la nouvelle « élite » ne pouvait raisonnablement mener à bonne fin la tâche titanesque qu’elle s’est assignée.

Il lui fallait rassembler et faire prendre conscience aux éléments disparates de la « nation » en construction, installer un Etat, assurer sa survie alors qu’il était entouré de tant d’incertitudes internes et externes et il fallait relever un terrible défi : le développement économique et social.

Or elle n’était pas disponible cette « élite » ; éblouie qu’elle était par l’invraisemblable cadeau : un pays et tout un peuple offerts en gérance, alors qu’elle-même était à peine assise. Elle essayera plus tard de s’asseoir et le fera bien mal en occupant la place laissée vide par le colonisateur.

Composée essentiellement de commis et d’interprètes de l’administration coloniale, elle allait avec gourmandise et maladresse inaugurer une ère de sécheresse se caractérisant par la médiocrité et l’opportunisme dans les comportements, la difficulté à assurer la conduite pratique des « affaires ».

La structure sociale traditionnelle que nous avons vue si éloignée de l’idéal en matière d’éthique, et que la colonisation à laborieusement émaciée, sera, avec les « indépendances » vidée de toute substance, laissant place à une coquille vide, au néant en d’autres termes…

Incapables d’imaginer comme cadre de son action un nouveau système de gouvernance pour résoudre les inextricables et innombrables problèmes que soulevait le nouveau statut national,

Les nouvelles « élites » tatillonnaient et improvisaient ; jetant leur peuple, en désarroi, dans une aventure à épisodes de la série noire. Sans objectifs, ce peuple se dispersait, hagard, à l’image d’un troupeau sans berger et loin du puits et du pâturage…Le peuple, ce futur mangeur donc de « rackel (67) » du vaisseau d’Ahmedou était ainsi maintenu, et bien à dessein, par sa nouvelle »élite » dans un état infantile prolongée de retardement mental. Handicapé incurable, sorte de mongoloïde irrémédiable, il étai assisté ce peuple pour manger, boire, se laver mais même pour penser !

Et il était difficile d’imaginer plus pitoyable sécheresse que ce multicolore enfant « le peuple ». Il était cajolé en apparence, salué avec fougue dans les meetings, embrassé avec passion dans tous les discours ! Et, en même temps, il était empêché par sa nouvelle « élite » de réfléchir pour ménager sa fragile santé.

Ils sont légions, à travers le vaste univers, ceux qui s’entêtent, contre tout bon sens, à faire avec zèle et ardeur le bonheur d’autres sans leur demander leur avis et même quelquefois en dépit de leur volonté. Ne leur demandez pas de vous définir le bonheur ou l’intérêt des autres. Pour eux cela ne peut répondre qu’à type standard : 1m70, 70 kilogrammes et telle ou telle caractéristique…

Ainsi cette nouvelle » élite » rejetait globalement, en théorie, le passé. Elle le faisait pour chasser les fantômes de l’histoire. Elle croyait ainsi, maladroitement mais de bonne foi, mener correctement ce qu’elle pensait être la voie conduisant à l’édification d’un Etat normal : leur nouvel Etat national. Mais l’expérience historique de ce nouveau pouvoir commençait par deux postulats de base Absolument erronées :

-1°) Que l’Etat national moderne était acquis, était une réalité quasi spontanée. Or cet Etat n’existait pas encore sous une forme élaborée, fonctionnelle ; pas plus que le pouvoir traditionnel « honni » n’avait cessé d’exister !…

2°) Que les solutions, toutes les solutions ; que les modèles, tous les modèles étaient valables pour la Mauritanie une fois, malhabilement et dans la précipitation, retaillées aux dimensions supposées (en vérité méconnues) du pays !…

Dans ces conditions la catastrophe était à prévoir. Elle ne tardera pas et prendra d’abord l’aspect d’une confusion et un dualisme incohérent qui auront de funestes conséquences.

Ainsi l’Etat colonial était refusé, mais personne ne prendra la peine de préciser la configuration humaine, politique, économique, culturelle et historique du pays pour lui imaginer un nouvel Etat de substitution à édifier ; tenant compte, par ailleurs, de ses moyens, et besoins et des aspirations de ses populations !

Au contraire, la société traditionnelle, dans sa totalité, sera refusée en tant que forme déclarée archaïque et « réactionnaire ». Son mode de production méprisé, considéré à juste titre comme inefficient, sera condamné, à tort, comme absolument contraire à un autre mot magique et ambigü : le développement. Ici encore, personne ne prendra la peine de disséquer le système pour garder l’utile et écarter le reste.

Personne ne tiendra compte de la modulation (malaxage ?) par des cycles successifs, et pour quelques générations, de l’homo mauritanicus que nous sommes devenus. Ainsi donc, pêle-mêle, on clouera au pilori et de la même manière tant de choses contraires et différentes dans leur essence nonobstant les apparences. Iront livrées au délabrement les « mahadrah » ce creuset millénaire du savoir, de l’orgueil et identité de civilisation des et du prestige des « chenaghita« ( 68).

Les despotes locaux, Emirs, chefs de cantons, chefs généraux, de tribus et de cantons seront réduits à leur plus simple expression. Le secteur agricole de subsistance sera dédaigneusement dévalorisé. L’acquis technique artisanal sera honteusement rabaissé et ignoré etc. etc. Et le seul lien existant entre toutes ces éléments disparates, leur seul « crime » est qu’ils appartiennent à notre passé, à notre héritage national.

Même ambigüité et même amalgame s’agissant, cette fois, des modèles de société que propose l’Europe. Colonialisme, anti- colonialisme, impérialisme, anti- impérialisme étaient les motifs fétiches, le prétexte aussi pour condamner les aspects de ces modèles de société qui gênaient le plus la nouvelle « élite « , c’est-à-dire souvent leur meilleur apport et notamment les libertés publiques et l’état de droit en général.

Ainsi au nom de je ne sais quelle authenticité et au nom de je ne sais quelle croisade anti- colonialiste et anti- impérialiste hypocrite, les pouvoirs néocoloniaux (n’ayons pas peur de lâcher la juste dénomination) allaient systématiquement démanteler l’embryon réel de démocratie laissée quand même en héritage par le colonisateur européen. Sans rien modifier de fondamental du pacte colonial, on s’attèlera à museler les peuples et à les embrigader…

Et à travers notre continent et sur d’autres encore, la règle et la preuve sacro- saintes du patriotisme, de l’ « authenticité » (que de crimes commis en son nom) et la preuve tangible de l’indépendance sera à qui mieux, à qui le plus vite, à qui le plus systématiquement confisquera les libertés d’expression, de réunion et d’association. On ramènera ainsi à l’ABC les peuples

qui venaient laborieusement de réciter l’alphabet de la démocratie : « quoi les femmes de Boumdeïd (69)avec un droit d’exprimer leurs voix en des élections avant celles du Canton de Genève ?… »

Superstructures & infrastructures supposées être au service des structures sociales de l’Homme seront détournées de mission. Les superstructures en particulier deviennent une fin en soi ; l’homme devenant leur instrument docile car malaxé et apprivoisé, il devient un objet sans volonté et sans poids.

L’homme sujet réfléchi et volontaire devient ainsi objet apprivoisé, voire asservi. Son héritage « national épuré et sélectionné à des fins subjectifs, et qui était supposé servir d’élément de base est soigneusement empilé dans le magasin des inutilités à l’instar de tout instrument honteux, embarrassant…

Le monde rural, priorité proclamée dans tous les rassemblements était en réalité soigneusement placée dans un musée des curiosités (ou des horreurs) comme quelque chose qui a servi, mais qui, somme toute, à fait son temps et qu’il faut oublier…

Et la notion de « développement » qui est le prétexte de cet immense viol collectif est ainsi irrémédiablement faussée. Elle démarre tout simplement sur sa tête. Et on connaît la phase finale de ce processus se terminant avec le triomphe général du parti unique. Avec cette mutation naissait une nouvelle notabilité de parti, luisant de sa toute neuve respectabilité et qui fera place à un arrivisme et un affairisme des plus choquants, des plus scandaleux…

Puis la dégringolade commença. Notamment les libertés fondamentales, politiques, culturelles et syndicales, seront supprimés par des parlements croupions qui les estimaient : « …complexes et nocives… » pour les cerveaux de primates arriérés que nos peuples sont redevenus… Au nom d’une lecture aberrante du magnifique concept d’ »unité nationale » on verra la réduction desséchante de toutes les différences, l’uniformisation systématisée devant, six ans à peine après l’euphorie des indépendances, mettre au grand jour le grand marché des dupes.

Désormais, plus d’individus autonomes, plus de groupes à l’héritage caractéristique, plus d’opinion divergente, plus d’intérêt stimulateur mais de simples numéros et des slogans vides ! Le PARTI tiendra lieu désormais de patrie, tribu, ethnie, famille, convictions etc.

Le PARTI, cette fausse réalité, cet immense vide que la nature dans son horreur du vide s’empressera de remplir partout … Pour le « parti » gouverner et gérer se limiteront à une série d’improvisations à courte vue, désordonnées, conçues au gré des circonstances et à des solutions- clichés importées par lesquelles on s’imagine détenir des vérités générales, absolues et miraculeusement définitives.

L’une de ces vérités « …générales, absolues et définitives » sera un « socialisme » populisme primaire que l’on accompagnera de bien divers qualificatifs : « arabe » ici, « africain » là-bas, « islamique » ailleurs. Et la confiscation cette nouvelle méthode de gouvernement concernera, cette fois, l’appropriation illégale des idées des autres, des biens des autres, du produit du labeur des autres…

Propagateur de cette sécheresse matérielle, intellectuelle et idéologique le « socialisme » servira, sous prétexte d’assurer le justice sociale, à étouffer, le fonctionnement de l’Etat, les initiatives créatrices etc. et à ériger un capitalisme d’Etat de plus en plus étendu, de plus en plus étouffant, de plus en plus servant les intérêts d’ »apparatchiks » et d’une bureaucratie corrompue et incapable. Au nom donc des idéaux généreux d’égalité sociale et de la justice la voie est grandement ouverte vers une nouvelle forme de razzia légalisée…

A suivre….

'Tazaboutt' (61) : invention ingénieuse des lettrés maures. En principe, d’après eux, Allah vient au secours des descendants du Prophète (PSL), des fils des grands lettrés et des autres grands marabouts pour punir ceux qui les offensent, mais aussi, quelquefois, ceux qu’ils offensent eux…Difficile à expliquer le système !

« Cheikh» (62), c.a.d « vieux », mais aussi chefs de voie ésotérique ( soufiya) et sa descendance et, qulquefois, le maître de Mahdarah.

'Medersa' (63) : école (s) arabe au Maghreb , mais qui a pris ,en Mauritanie, le sens de celui des écoles franco-arabes, puis des écoles tout court.

Chemama (64) (voir note N° 41)

DIERI (65) : mot » poular » désignant la bande de terre jouxtant la Chemama et qui est cultivé quand les pluies l’arrosent.

» GRARA« (66) : (voir note N°43)

« RACKEL « (67) : Aliment de bétail très usité en Mauritanie les périodes de déficit pluviométrique.

« CHENAGHITA« ( 68) : (voir note N°24)

BOUMDEÏD (69) : cité mauritanienne de la Wilaya de l’Assaba, haut lieu d’une confrérie conservatrice, mais, aussi, de traditions et pratiques de création de richesse.


Mohamed Said Homody




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