Cridem

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08-11-2013

08:24

Messoud a parlé!!

Pendant deux heures de temps, Ould Boulkheir s'est livré à l'équipe de la nouvelle télé Al Wataniya.

Même si l'homme était venu pour faire passer un message et visiblement pas pour répondre à des journalistes un peu timides pour la circonstance, l'homme aura surtout parlé de ses rapports avec la COD, à qui il veut, à tout prix, refuser le monopole du label "Opposant"..

Il a aussi parlé de la CENI. Il regrette profondément d'avoir tout fait pour que ses membres aient des pouvoirs illimités.

"Nous avons tout fait pour les protéger contre toute dépendance du pouvoir ou de toute autre entité. Grand mal nous en a pris!!", constate-t-il puisque les membres de la CENI, malgré leur âge, agissent en toute irresponsabilité: lors des recrutements ils arrivent chacun avec des dossiers qui de sa sœur, qui de sa femme et les embauchent sans aucun critère.

Résultat: près de 80 % des employés de cette CENI sont issus d'une même ville... Malgré ces insuffisances notoires, son participera au scrutin. Il a expliqué que suite au coup d'état du Général, il était le premier à s'y être opposé. "Nous avons été lâchés par les représentants de la Communauté internationale, les Européens surtout. Ce qui nous a obligé à dialoguer avec le Pouvoir", raconte-t-il.

"Et aujourd'hui que ces mêmes Européens ne semblent plus cautionner le processus, allez-vous aussi changer de position?", demande un journaliste. "Vadhma vihoum" (je leur dis merde), répondit Messoud. Ils ont depuis perdu toute crédibilité à mes yeux et je l'ai leur dit, droit dans les yeux...

Sans doute une réponse à l'ambassadeur de France qui semble, dans ses tentatives de jouer au médiateur, ignorer Ould Boulkheir.. Non Birame n'est pas son concurrent, ni son adversaire.

"Nous avons les mêmes objectifs, mais nos méthodes sont diférentes", dit-il Il a terminé sur des critiques du bilan économique du Président, constitué pour l'essentiel selon lui d'infrastructures routières qui ont été endommagées parce qu'exécutées sans respect des normes techniques. Il déplore aussi la lenteur avec laquelle les projets sont exécutés en donnant pour exemple la Route Kiffa-Tintane.

Mohameden



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