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19-01-2014

13:43

SNEM : Charte, revendications et plan d’actions 2013-2014

Suite à notre congrès du 07 et 08 juillet 2013 pour un syndicalisme étudiant de lutte, au cours duquel Délégués de classe, Elèves, membres fondateurs, d’honneurs et ceux du Bureau Exécutif du SNEM ont pu aborder les thèmes suivants :

1. De la simple organisation étudiante représentative au syndicalisme étudiant de lutte : Participation citoyenne,
2. Les préoccupations principales des étudiants aujourd’hui,
3. Pour construire l’unité nationale,

4. De la justice sociale en Mauritanie,
5. La nécessité d’élargir le combat,
6. Le syndicalisme face à l’intimidation et la répression : Frein ou source de motivation ?

7. La place du syndicalisme étudiant de lutte dans le combat pour les droits humains.

Et à l’occasion de notre traditionnelle journée d’intégration des étudiants des premières années pour le 21 janvier 2014, nous vous présentons officiellement la charte, les revendications et le plan d’actions pour l’année académique 2013-2014 du Syndicat National des Etudiants de Mauritanie (S.N.E.M)

A La charte

Article1 : Les étudiants ont le devoir de participer à la bonne marche de la société par le discours et par des actions constructives.

Article 2 : En tant qu’intelligentsia en devenir, les étudiants ne doivent être indifférents et ne peuvent être maintenus par qui que soit à l’écart d’un seul aspect de leur pays.

Article 3 : Appartenant à l’élite intellectuelle, les étudiants ont le devoir de participer à la propagation des idéaux progressistes, à la recherche scientifique, au rétablissement de la vérité, à la dénonciation de l’injustice, de l’intimidation, de l’oppression, de la répression, de l’exclusion, du racisme et de toutes les formes de discrimination.

Article 4 : Les étudiants ont le droit d’apporter leur soutien à toutes les luttes revendicatives légitimes aussi bien au niveau national qu’international; qu’elles soient individuelles ou collectives.

Article 5 : les étudiants ont le droit de prendre part aux luttes qui s’effectuent en dehors de l’université

Article 6 : En tant que citoyens, les étudiants ont le droit de s’intégrer à l’ensemble de la société et d’importer des luttes dans les universités en cohérence avec leurs objectifs et buts.

Article 7 : l’étudiant a le statut d’un futur fonctionnaire et mérite respect et considération au même titre que les agents de la fonction publique.

Article 8 : l’Etudiant en tant que chercheur doit apporter sa contribution intellectuelle sur la politique générale du gouvernement sous les formes appropriées.

B Les revendications

I- Formation et services sociaux

1. Considérant que l’inapplication des exigences du système LMD, que le dysfonctionnement du système intégré de gestion de bases de données des universités, que la carence du personnel administratif et technique compromettent des étudiants dans leurs cursus, Le SNEM exige de l’administration universitaire le respect des exigences du système LMD, le payement d’un système intégré de gestion de bases de données adapté à l’esprit du LMD et une formation sérieuse et professionnelle du personnel qui s’en charge à fin que ce dernier se familiarise avec cet outil.

2. Considérant que la formation en français doit être garantie au même titre que celle en arabe, Le SNEM se positionne aussi bien contre l’arabisation progressive à outrance des sciences humaines et sociales que contre l’ouverture des masters au profit des arabophones au détriment des francophones et vice-versa.

3. Considérant qu’en Mauritanie la majorité de diplômes d’études est délivrée avec la mention Passable, considérant que 11 est la moyenne la mieux partagée dans les FLSH et FSJE, Le SNEM se positionne contre la volonté et la décision des autorités compétentes d’exiger aux candidats au master dans ces facultés une moyenne (12 : Mention Assez bien) n’existant presque pas et exige l’acceptation de la moyenne de 11, la moyenne maximale la mieux produite par l’université de Nouakchott.

4. Considérant que le Ministère de l’Enseignement Supérieur a le devoir d’assurer une meilleure formation aux étudiants, que l’étudiant a droit à une formation de qualité digne de ce nom, Le SNEM dénonce l’indifférence des autorités compétentes au manque remarquable d’enseignants dans toutes les facultés et s’oppose à tout recrutement bidon d’enseignants sous qualifiés, incompétents, aux profils non conformes aux profils exigés selon les filières respectives des facultés.

De plus, le SNEM exige de l’administration universitaire et du ministère de l’enseignement supérieur le recrutement immédiat d’un nombre suffisant d’enseignants qualifiés et cela sans distinction des filières. Par ailleurs le SNEM dénonce également l’octroi de la responsabilité d’enseigner plusieurs matières dans une seule classe à un seul enseignant.

5. Considérant le rôle des universités, considérant le droit à l’accessibilité au savoir et la nécessité de la pratique dans les études scientifiques, Le SNEM revendique le rééquipement des bibliothèques universitaires des documents ayant trait aux cours dispensés, des laboratoires répondant aux normes internationales dans toutes les facultés et la valorisation de la recherche.

6. Considérant que la bourse mensuelle d’étudiant est insuffisante, considérant que les inégalités entre étudiants ne doivent en aucun cas être tolérées et acceptées, considérant que les inégalités créent des frustrations, Le SNEM revendique une augmentation de la bourse à 40% pour tous les étudiants et son attribution à tous les étudiants également sans distinction d’âge, d’année d’études, de région d’obtention de diplôme de baccalauréat ou de filière.

7. Considérant que le nombre des bus mis à la disposition des étudiants ne transportent pas que des étudiants, que ce nombre est insuffisant, que la ligne de transport n’atteint pas tous les quartiers de Nouakchott, Le SNEM dénonce l’utilisation de ces bus pour transporter d’autres personnes que des étudiants et revendique plus de bus de transport aux étudiants.

8. Considérant l’illégalité des Conseils d’Administration, des Conseils Scientifique, Pédagogique et de Recherche et des Conseil des Facultés de nos universités, considérant le règlement intérieur de l’université de Nouakchott, considérant l’importance de la concertation avec les étudiants en ce qui les concerne, Le SNEM exige de l’administration universitaire l’organisation des élections libres et transparentes des représentants des étudiants.

9. Considérant que la décision de l’université de Nouakchott d’interdire la sonorisation à la faculté des Sciences Juridiques et Economique est une tentative de bâillonner les étudiants en tuant les syndicats ainsi que les clubs, Le SNEM dénonce l’attitude du président de l’université et de l’administration de cette faculté et s’oppose à un quelconque moyen que cela soit portant atteinte aux libertés syndicales des étudiants et met en garde les administrations universitaires contre les comportements de ce genre.

10. Considérant l’article 29 du règlement intérieur de l’université de Nouakchott, Le SNEM dénonce l’agression verbale du personnel administratif à l’égard des étudiants et les perturbations venant des surveillants lors des examens et exige respect et considération à l’égard de l’étudiant.

11. Le SNEM dénonce les conditions dans lesquelles les étudiants prennent le repas au R.U, exige du Centre National des Œuvres Universitaires quatre variétés de repas de très bonne qualité par jour, le recrutement des cuisiniers professionnels et le respect des conditions d’hygiène.

12. Considérant que l’étudiant a droit à l’appui moral et financier de son pays dans le cadre de ses recherches, Le SNEM exige des frais de mémoires pour les étudiants qui s’adonnent encore aux travaux de mémoire et ou des rapports de recherches.

13. Considérant que les longs rangs interminables devant les services académiques est une perte de temps, considérant que le personnel manque d’assistance, Le SNEM dénonce la carence du personnel administratif, les conditions d’accès aux services académiques et exige un recrutement suffisant et professionnel d’assistants aux personnels administratif des facultés.

14. Le SNEM dénonce l’absence des salles d’informatiques dans l’espace universitaire et en exige dans toutes les facultés, annexes et instituts.

15. Considérant que la méthode actuelle d’orientation des bacheliers est insensée et confuse du fait qu’on demande de cocher pour toutes les filières et qu’on oriente mal très souvent, Le SNEM exige la mise en place d’une cellule d’écoute, de conseil et d’orientation des bacheliers.

16. Le SNEM dénonce l’imposition des langues d’ouverture aux étudiants et exige aux autorités universitaires de laisser à l’étudiant le choix de la langue.

17. Considérant l’ampleur de problèmes, techniques et administratifs à la fois de l’université de Nouakchott, que le travail de l’administration universitaire s’effectue dans un désordre total, que l’université de Nouakchott a faillit à son rôle de créateur, de conservateur et de dispensateur du savoir, Le SNEM exige de l’Etat Mauritanien la tenue des Etats Généraux de l’université.

18. Considérant que les frais annuels d’inscription à l’Institut Universitaire et Professionnel (IUP) coûtent très chers ; soit 15 600UM, Le SNEM exige une réduction de ces frais.

19. Considérant que le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique n’octroi pas de bourse aux majors de promotions dont l’âge a dépassé les 25ans, Le SNEM exige de ce même ministère l’octroi de la bourse à l’étudiante ou l’étudiant qui suit celle ou celui dont l’âge n’est pas conforme à l’exigence.

20. Considérant la magouille et l’opacité quant à la bourse de l’Agence Marocaine pour la Coopération Internationale (AMCI), Le SNEM dénonce les sélections secrètes, racistes et discriminatoires du Ministère de l’Enseignement Supérieur et exige des explications claires et précises concernant cette affaire.

21. Considérant la situation socio économique difficile et le statut de l’étudiant, Le SNEM exige de l’Etat mauritanien une réduction de 30% du prix du Passeport standard pour les étudiants.

II- La politique, le social et l’économie

1. Attendu que l’article 6 de la constitution de la république est flou, que la Mauritanie est une diversité culturelle et ethnique, que chaque personne a le droit de s’épanouir à travers sa langue maternelle, que le soninké, le wolof et le poular sont des langues nationales tout comme l’« arabe », Attendu que toutes les langues se valent,

Le SNEM se positionne aussi bien contre l’hégémonie linguistique et culturelle que contre « l’arabe » comme langue officielle et exige du gouvernement mauritanien la révision de l’article 6 de la constitution où la langue officielle ne sera pas une langue nationale, pour plus d’équité. Le SNEM exige également la mise en valeur de toutes les langues nationales à travers l’école.

2. Considérant que la justice n’est pas au service de tous les mauritaniens, qu’une très grande partie de la population mauritanienne est victime de la discrimination, du racisme et de la ségrégation, Le SNEM exige du gouvernement mauritanien le respect des droits de tous les mauritaniens et s’engage à lutter par ses moyens d’actions et d’apporter son soutien à toutes les autres luttes revendicatives légitimes nationales jusqu’à ce qu’il y ait égalité et équité entre mauritaniens.

3. Considérant que l’école militaire n’appartient qu’aux enfants mauritaniens « bien nés », considérant que cela relève du racisme d’Etat, de la discrimination et de la ségrégation, Le SNEM dénonce de manière catégorique et ferme le racisme d’Etat et prône l’égalité entre les enfants de la Mauritanie.

4. Considérant que les nominations politiques sont des nominations racistes, basées sur les principes de la discrimination, considérant l’absence de la représentativité dans le gouvernement, considérant qu’un quota qui ne dit pas son nom est accordé aux négro mauritaniens quand il s’agit de la formation d’un gouvernement ou des nominations politiques, Le SNEM se positionne contre la mono-racialisation de l’administration qui ne crée que frustration et division.

5. Considérant l’aspect douteux de l’accord de pêche du 06 juin 2011 avec la Chine qui profite plus à la Chine qu’à la Mauritanie, Considérant le pillage de nos ressources halieutiques, Le SNEM condamne de manière catégorique et ferme l’accord de pêche avec la Chine et exige plus d’équité et de transparence dorénavant dans les accords de ce genre.

6. Considérant que les populations de la vallée (Sud de la Mauritanie) sont victimes d’injustice qui se traduit par l’expropriation de leurs terres au profit des commerçants, considérant que l’Etat mauritanien en est le premier responsable, Le SNEM dénonce cette situation et exige de l’Etat mauritanien aussi bien le rendement des terres à qui de droit que la cessation des tels comportements irresponsables et indignes.

C Plan d’actions (2013-2014)

1. Considérant que c’est le système politique du pays qui détient les étudiants dans la situation actuelle qu’ils déplorent et que les revendications de ces derniers ne peuvent triompher que suite à un rapport de force, le congrès propose au Bureau Exécutif du SNEM de mener au début de l’année académique des vastes campagnes de sensibilisation auprès des étudiants mauritaniens à Nouakchott, à l’intérieur du pays et à l’étranger.

2. Considérant l’esprit de la charte et du statut du SNEM, le congrès propose au B.E du SNEM de participer aux journées commémoratives de martyrs de Jreida, d’Oualata, de Sorimalé, d’Inal

3. Considérant l’illégalité du Conseil d’Administration, du Conseil Scientifique, Pédagogique et de Recherche et du Conseil des Facultés depuis avril 2011 ; considérant le règlement intérieur de l’université ; considérant l’importance de la concertation avec les étudiants en ce qui les concerne, le congrès propose au BE du SNEM d’exiger au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et à l’administration universitaire l’organisation des élections des représentants d’étudiants dans les différents conseils.

4. Considérant le devoir d’être informé des nouveaux étudiants (bacheliers de l’année) du fonctionnement, du rôle, but, objectifs et des activités précédentes du syndicat, Le congrès propose au BE du SNEM de tenir le plutôt possible la traditionnelle Journée d’Intégration des étudiants en premières années.

5. Considérant la banalisation de l’école par l’Etat mauritanien ;

Considérant la baisse du niveau des élèves ;

Considérant l’échec de la reforme de 1999 ;

Considérant que le système éducatif est conçu sur des bases sectaires, ethniques, ségrégationnistes et communautaires avec des calculs politiques ;

Considérant l’échec des Etats Généraux de l’Education et de la Formation de 2013 ;

Le congrès propose au BE du SNEM l’organisation des conférences, débats et panels portant sur ces thèmes.

6. Considérant que le dysfonctionnement du système intégré de gestion compromet les étudiants ;

Considérant le manque considérable et remarquable d’enseignants ;

Considérant le problème de transport d’étudiants ;

Considérant les problèmes socio politiques et économiques ;

Le congrès propose au BE du SNEM l’organisation des grands meetings de protestation contre ces problèmes.

7. Considérant le combat du syndicat pour la construction de l’unité nationale depuis sa naissance ;

Considérant que notre seul ennemi est le système et non notre frère maure, victime tout comme nous d’un système éducatif imposé par le système et soutenu par le régime actuel qui n’a fait que nous diviser,

Considérant que la Mauritanie est une et indivisible,

Considérant que le sport notamment le football crée des liens très forts entre les hommes,

Le congrès propose au BE du SNEM d’organiser un tournoi de foot interdépartemental.

8. Considérant que la Mauritanie traverse une crise de l’Education, Considérant que « l’arabe » est une langue nationale au même titre que le poular, le soninké et le wolof, que ces dernières sont marginalisées et même méprisées dans le système éducatif, que la problématique de l’ « arabisation » ne concerne pas que les étudiants mais aussi les élèves, leurs parents et les enseignants ;

Considérant l’ « arabisation » progressive des sciences sociales et humaines comme injuste ; que la formation en français doit être garantie au même titre que celle en arabe ;

Considérant l’injustice et l’inégalité affichées par l’article 6 de la constitution ;

Considérant l’ « arabe » comme un instrument de blocage scolaire et universitaire et de domination culturelle et politique des negro africains du pays ;

Considérant le blocage quant à l’intégration économique des francophones ; Considérant que les enfants des hauts responsables de l’Etat ne fréquentent pas l’Ecole publique, que ces derniers s’adonnent à l’apprentissage du français et à la formation en langue française ou anglaise dans les écoles françaises et universités étrangères se trouvant dans le pays ou ailleurs et que par conséquent l’Etat mauritanien n’a pas foi en son Ecole,

Le congrès propose au B.E du SNEM de mener une vaste campagne de sensibilisation auprès des étudiants, des élèves, des parents d’élèves, bref auprès de tous les acteurs de l’Education en vue de la construction d’un véritable rapport de force pour en fin s’insurger de façon intellectuelle et démocratique contre cette «arabisation» à outrance et bien sûr chercher à être d’accord sur une journée nationale de dénonciation de l’article 6 de la constitution et de l’arabisation. Par ailleurs le congrès propose au B.E du SNEM de prendre part à la semaine de la Francophonie en tant que syndicat étudiant francophone.

9. Considérant que nos revendications de payement d’un système intégré de gestion, de recrutement d’enseignants qualifiés, d’atténuation des critères de sélection au master, de non octroi de la responsabilité d’enseigner plusieurs matières dans une seule classe à un seul enseignant, d’augmentation de la bourse à 40% pour tous les étudiants et son attribution à tous les étudiants également sans distinction d’âge, d’année d’études, de région d’obtention de diplôme de baccalauréat ou de filière, d’augmentation du nombre des bus de transport des étudiants n’ont pas été prises au sérieux par les autorités,

Le congrès propose au B.E du SNEM d’organiser des séries de manifestations intenses au cours de l’année académique 2013-2014 au nom de ces revendications.

10. Considérant que l’étudiant est avant tout un citoyen, que les étudiants sont une intelligentsia en devenir, que l’Education c’est tout une politique ;

Considérant que nos universités sont dirigées par des présidents nommés par décret présidentiel, que l’ « arabe » est devenu pour l’Etat mauritanien un instrument politique de domination politique et socio-économique des populations non « arabes » de notre pays ;

Considérant la vision du SNEM de la Mauritanie de demain,

Le congrès propose d’élargir le combat du syndicat en soutenant les organisations se battant pour une Mauritanie égalitaire, anti esclavagiste, démocratique et respectueuse des valeurs républicaines et des droits de l’homme mais aussi en intervenant sur le Social, le Politique et l’Economie dans l’intention de faire avancer les choses de façon positive pour le pays tout entier ; tout en faisant du combat pour l’épanouissement de l’étudiant sa priorité.

11. Considérant que les inégalités des chances et les nominations politiques racistes et discriminatoires sont une réalité mauritanienne,

Considérant la mal répartition des biens du pays,

Le congrès propose au B.E du SNEM de se positionner contre les inégalités, les nominations politiques racistes et discriminatoires et de travailler à incarner ce véritable groupe de pression capable d’influencer le pouvoir et les parlementaires.

12. Considérant que toutes les grèves que nous avons eu à déclencher ont fait l’objet de répression et d’intimidation ;

Considérant les graves violations des droits de l’homme observées ;

Considérant que la répression et l’intimidation sont des moyens antidémocratiques,

Le congrès propose au B.E du SNEM de se positionner contre la répression et l’intimidation quelle qu’en puisse être la victime.

Nouakchott, le 19 Janvier 2014
Le Secrétaire Général, M. Boubou Thiam




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