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Abus politiques et médiatiques : Trop de liberté, tue la liberté
La majorité des mauritaniens sont mécontents de la façon avec laquelle certaines personnalités politiques et médiatiques voire publiques gèrent la marge de la grande liberté existant pour tenir des allégations sans s’appuyer sur les moindres données scientifiques ou techniques pour attester la véracité de leurs propos et de leurs accusations.
Il ne passe pas un jour sans que l’opposition radicale mauritanienne convie les médias à une conférence de presse urgente au cours de laquelle elle indexe le pouvoir de charges sans présenter de preuves et de documents qui peuvent servir de pièces de conviction aux imputations avancées.
Des accusations gratuites variant dans leur degré selon le tempérament de la Coordination de l’Opposition Démocratique (COD), au point d’être désigné par les enfants de mascarade lassante en raison de sa répétition sans apporter de nouveau.
Les partisans ont également leur part du gâteau dans ces excès de la gestion de la liberté. En effet, la majorité indexe parfois l’opposition de fausses accusations, parfois de la même intensité que celles portées par la COD contre les partisans du pouvoir.
A propos des médias, les télévisions, les sites et les journaux ainsi que les réseaux sociaux sont devenus un refuge pour tout prétendant à la notoriété, même si la concrétisation de cet objectif peut nuire à l’unité nationale qui est l’essence de son existence.
Tantôt on se trouve devant des télévisions nationales qui ouvrent des débats ciblés loin d’être destinés à l’éclairage de l’opinion, plutôt axés sur l’apologie de certaines personnalités connues ou encore versés dans la nuisance du climat de paix et de sécurité vécu par les mauritaniens pour servir des agendas d’espionnage hostiles au pays.
Tantôt on consulte des sites et lit des journaux mettant en ligne ou publiant des informations infondées, dont le seul but et de créer des problèmes n’importe comment ou de nuire à une personnalité publique à des fins d’escroquerie et de chantage.
Concernant les réseaux sociaux, ils sont devenus le refuge de la majorité des dépravés moraux conduisant à la longue leurs inconditionnels à devenir otage d’une culture laïque voire mécréante poussant les individus à tenir des propos hostiles à l’Islam.
Une liberté que les autorités continuent d’accorder démesurément, menaçant la cohésion et la sécurité de l’Etat mauritanien, la religion et les valeurs de la société, conduisant la majorité des érudits et idéologues à lancer un SOS au Président de la République pour trouver une solution à ce danger permettant la garantie de la liberté tout en servant de frein à ses inconvénients.