Le Rénovateur Quotidien - Selon le dicton « dès qu'on évoque sa sorcellerie, la vieille sorcière fait le tour de la maison pour scruter les nuages et vous informer qu'il y a un orage qui se prépare ». Condamnons la chasse aux sorcières tout tant reconnaissant son sens au dicton.

Les hommes politiques ont l'art des toujours botter en touche pour ne pas aborder les vrais problèmes de notre pays, parce que leur propre responsabilité est fortement engagée. Il faut avoir le courage d'aborder le sujet de l'alternance et envisager de renoncer au pouvoir personnel pour enraciner la démocratie.

Mais on ne peut pas toujours parler de la pluie et du beau temps en politique, dans l'unique but de rester et se maintenir au pouvoir. Le vainqueur devrait être élu par sa capacité à convaincre non pas financièrement mais par ses idées, (non démagogiques) et son programme.

A qui la faute si les partis politiques de l'Opposition qui sont face au vrai mur politique de la non-alternance finissent par se décourager ? A qui la faute si la contribution des intellectuels n'est reçue que dans le seul cas ou elle sert les intérêts de ceux qui sont au pouvoir ?

A qui la faute si certaines personnes ressources comme les chefs coutumiers et les religieux et intellectuels se prostituent politiquement soit dans compromission avec le pouvoir et le pouvoir de l'argent soit dans leur silence coupable? A qui la faute si la jeunesse a soif d'idéal et se trouve privé de modèle de patriotisme équilibré ?

La principale difficulté de la démocratie dans la majorité des cas, réside dans l'incapacité ou le refus des politiciens à accepter qu’ils ne sont pas personnellement indispensables à leur pays, tant et si bien que ceux qui ont le pouvoir n'envisagent jamais l'alternance politique comme une nécessité pour éviter l'étouffement politique de leur pays et de la démocratie.

BAC