Cridem

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18-05-2014

08:39

Le Club des Jeunes Journalistes (CJJ) célèbre la journée internationale de la liberté de presse [Vidéo & PhotoReportage]

Seule une presse libre et épanouie est capable de jouer pleinement son rôle de quatrième pouvoir, a déclaré vendredi soir Cheikh Oumar Ndiaye, président du Club des Jeunes Journalistes (CJJ) lors d’un dîner célébrant la Journée Internationale de la liberté de presse.

"La presse dans notre pays reste confrontée à plusieurs problèmes", a dit Cheikh Oumar Ndiaye en citant, à titre d’illustration, "la rétention de l’information érigée en règle de conduite par l’administration publique, le privé, comme par les hommes politiques qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition, la formation du personnel, les moyens matériels".

"Il est dans les faits du journaliste de la presse en général d’accompagner les actions entreprises, de suivre les questions de l’heure à travers un éclairage du public et des décideurs par une critique objective et constructive en vue de leur permettre pour les premiers de se faire une opinion la plus juste possible et...

... et pour les seconds de prendre les bonnes décisions", a estimé de son côté Imam Cheikh Ould Ely, chargé de mission au Ministère de la Communication et des Relations avec le Parlement.

"Les journalistes sont aussi appelés à être objectifs, transparents et à être à équidistants des forces politiques en présence. Ceci est une source de garantie pour leur crédibilité et pour le respect qui leur est dû", a poursuivi M. Ould Ely.

"Vous devez être critiques en étant positifs. Ce pays doit changer et je pense qu’il changera avec vous les jeunes journalistes. Le journaliste doit informer. C’est un métier très difficile qui demande beaucoup de recherches. Vous avez choisi un beau métier", a confié de son côté, Ahmed Hamza, ancien président de la Communauté Urbaine de Nouakchott (CUN) et président de l’Association Mauritanienne pour la Francophonie (AMF).

Le président du Syndicat des Journalistes Mauritaniens, Ahmed Salem Ould Moktar Salem, s’est dit "heureux de voir une jeunesse qui est présente, qui est déterminée, qui a la volonté de faire quelque chose de sérieux".

" Aujourd’hui, le Mauritanien lambda, y compris les élites politiques, peut s’exprimer à travers les médias publics et privés et dire ce qu’il pense, c’est quelque chose de très importante", souligne Abdallahi Ould Hormattalah, directeur de la presse électronique au Ministère de la Communication et des Relations avec le Parlement.

Cette soirée était également marquée par une prestation musicale du groupe Walfadjiri. Une occasion saisie par le Club des Jeunes Journalistes (CJJ) pour bien marquer en pas de danse la Journée internationale de la liberté de presse.

Par Babacar Baye Ndiaye


Avec Cridem, comme si vous y étiez...















































































 


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